jeudi 3 octobre 2019

What is the cost of lies ?


Les travaux de décontamination ont commencé dans les écoles autour de Notre-Dame. L'opération concerne quatre écoles où des taux de plomb supérieurs à la moyenne recommandée ont été mesurés après l’incendie. Des hommes masqués en combinaison blanche pulvérisant un liquide bleuâtre sur la marelle, des engins de chantier circulant autour du toboggan…, cette scène étrange marque le début des travaux de décontamination, jeudi 8 août, dans les écoles maternelle et élémentaire de Saint-Benoît, dans le 6e arrondissement de Paris. Le groupe scolaire, qui accueillait des enfants en centre de loisirs durant la période estivale, avait fermé ses portes le 25 juillet, en raison de taux de plomb élevés mesurés dans les cours de récréation extérieures.

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Prendre le risque de partir, de perdre sa maison ou son travail. Prendre le risque de rester et d'avoir à assumer, dans une semaine ou dans dix ans, d'avoir mis en danger sa santé, celle de sa famille ou de ses élèves… Une semaine après l'incendie de l'usine de produits chimiques Lubrizol, à Rouen, de nombreux voisins de l’usine et des habitants survolés par le nuage de fumée noire s'interrogent encore sur l’attitude à adopter face à la catastrophe.
https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/10/03/nous-avons-pris-nos-decisions-seuls-a-rouen-des-habitants-racontent-l-absence-de-communication_6014124_3244.html

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Un mystérieux accident dans le Grand Nord russe. Un projet de missile nucléaire secret. Des déclarations contradictoires sur les risques de contamination radioactive. Tout semble flou dans les déclarations des autorités russes, cinq jours après l’accident survenu sur une plate-forme militaire offshore au large du village de Nionoksa, à plus de 1 200 kilomètres au nord de Moscou, et qui a coûté la vie à au moins cinq ingénieurs nucléaires.

Mardi dans la journée, les 450 habitants du village voisin de l’explosion ont été prévenus qu’ils devraient évacuer leur logement pendant deux heures, le lendemain, et étaient invités à se réfugier dans la forêt. Sans explications sur les raisons de cette « opération planifiée » – curieuse mesure préventive six jours après l’accident. Mais cette évacuation a été soudainement annulée mardi dans la soirée, sans plus d’explications de la part du pouvoir russe.

Dans les grandes villes voisines, Severodvinsk et Arkhangelsk, la population s’est précipitée dans les pharmacies pour acheter des comprimés d’iode stable (protégeant la thyroïde en cas de rejet accidentel d’iode radioactif dans l’atmosphère), épuisant les stocks disponibles. Les médecins qui ont soigné les victimes de l’explosion ont, eux, été envoyés à Moscou. Ils doivent y passer des examens – après avoir dû auparavant signer un accord de confidentialité leur interdisant de divulguer toute information sur l’accident.

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L'actualité résonne différemment, après avoir visionné Chernobyl, le série dont les images, la bande-son (signée Hildur Ingveldardóttir) et les personnages marquent durablement.

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