dimanche 30 août 2009

Another Day on Earth

Ca fait un moment que j'ai cet article en tête, sans être parvenu à le publier jusqu'alors. Et pourtant le temps presse!
Chaque jour qui passe, depuis le 3 janvier 2009, un certain Lawrence Bonk met en ligne sur son blog une chanson, écrite, composée, jouée et enregistrée par ses soins (DIY power).

Le projet s'appelle Another Day on Earth.



"I am going to write, record and post a song each and every day for the next year. Some may be good. Some may be bad. Whatever. I guess I'm trying to teach myself to let go and be happy with things as they are. Here are the rules I have come up with: They have to be written and recorded that day. However, once a week I am allowed to post something I had laying around to give myself a break."



Autant dire que ce garçon aura mis sa vie entre parenthèse pendant un an. Bien sûr, tout n'est pas bon... mais l'aventure est belle.
Les images, aussi.

Voici quelques chansons parmi celles que j'ai retenues...
(plutôt indie-rock)


“Daytime Magic” (mercredi 6 mai)


“Old Aunts” (lundi 15 juin)


“The Mayor of Trashville” (samedi 4 juillet) _/ (le tube)


“Drunk Aliens” (vendredi 14 août)


Another Day on Earth
anotherdayonearth.tumblr.com

jeudi 27 août 2009

Le sens de la Vie

J'espère, en tout cas, que la présentation d'une série d'observations de cet ordre et de celle qui va suivre sera de nature à précipiter quelques hommes dans la rue, après leur avoir fait prendre conscience, sinon du néant, du moins de la grave insuffisance de tout calcul soi-disant rigoureux sur eux-mêmes, de toute action qui exige une application suivie, et qui a pu être préméditée. Autant en emporte le vent du moindre fait qui se produit, s'il est vraiment imprévu. Et qu'on ne me parle pas, après cela, du travail, je veux dire de la valeur morale du travail. Je suis contraint d'accepter l'idée du travail comme nécessité matérielle, à cet égard je suis on ne peut plus favorable à sa meilleure, à sa plus juste répartition. Que les sinistres obligations de la vie me l'imposent, soit, qu'on me demande d'y croire, de révérer le mien ou celui des autres, jamais. Je préfère, encore une fois, marcher dans la nuit à me croire celui qui marche dans le jour. Rien ne sert d'être vivant, le temps qu'on travaille. L'événement dont chacun est en droit d'attendre la révélation du sens de sa propre vie, cet événement que peut-être je n'ai pas encore trouvé mais sur la voie duquel je me cherche, n'est pas au prix du travail.


Nadja, André Breton (1964)

Ce nouvel extrait de ce livre se situe à la toute fin de l'introduction, longue d'une soixantaine de pages. Il précède le début du récit sous forme de journal (illustré), et l'entrée en scène de Nadja

mercredi 26 août 2009

Recouvrance

4h35 de train.

Plus de 5h en comptant le trajet en métro. C'est le temps qu'il m'a fallu pour rallier Brest. Je suis parti la veille de mon rendez-vous. Paris, Le Mans, Laval, Rennes, St Brieux, Guingamp, Morlaix [...] et Brest. Il existe plus rapide, mais ça s'est trouvé comme ça, cette fois.


Passé Rennes, le train se dépeuple. J'entends des étudiantes déplorer qu'ici, l'été dure moins longtemps.

Brest c'est loin, et c'est très bien comme ça. C'est même la moindre des choses, c'est tout de même le bout du monde! Littéralement, je veux dire... enfin du vieux Monde. Bon, de la France, OK. N'empêche que c'est la perception qu'en ont les locaux pures souches. L'effet péninsule, sans doute. Et puis, il n'y a rien à l'Ouest avant l'Amérique.
Ca, on le ressent par exemple lorsqu'on traverse le pont de Plougastel (l'ancien, celui qui est piéton). L'Erorn derrière, l'océan devant, et le vent qui s'engouffre dans les terres, de face.

Mais aujourd'hui, je n'étais pas de ce côté là.
En descendant la rue de Siam, tourner non pas à gauche, mais légèrement à droite. Pont de Recouvrance.

Mais rend toi à l'évidence
Que tout nous sépare
Qu'il ne faut pas me faire confiance
Que je n'ai rien à voir
Merde c'est pas de chance
On n'a plus rien à boire
Moi je pensais qu'à Recouvrance
Ca fermait un peu plus tard
Moi je pensais qu'à Recouvrance
On trouvait toujours à boire

Voilà, ce pont là.
Et là encore, le vent. De ceux qui font dévier votre trajectoire. Une Brestoise que je croise, tient la rembarde, tout en avançant. Une rafale, et je manque de mettre un pied sur la route, tandis qu'un bus s'approche.
J'aime Brest (*), parce qu'on y éprouve la force des éléments naturels, ce qui n'arrive approximativement jamais en environnement urbain/continental. Désolé pour le cliché...

... je poursuis donc ma route. Il y a sous mes pieds des frégates de la marine, couleur gris/bleu. J'arrive à la Direction des Constructions Navales, on vient m'y chercher en voiture au poste de garde, évidemment, c'est tellement grand. A ma gauche le Bugaled Breizh, et, oui, ok, à voir la coque, il a pris cher, les 5 marins décédés aussi.

Fin du récit, et des détails très "couleur locale".
A cet endroit, j'aurais voulu insérer une photo. Il faut dire que le bâtiment dans lequel je me suis rendu était vraiment au pied de la mer... Même la vue des toilettes était impressionnante. Hélas, je n'avais sur moi que mon téléphone portable pro, qui n'a jamais réussi à régler la luminosité correctement, il n'avait pourtant qu'à prendre ce que mon oeil voyait, ça n'était pourtant pas bien compliqué !
Me voilà réduit à décrire cette non-photo.


[Le format est rectangulaire, vertical. Sur la partie droite, un urinoir, fixé à un mur carrelé. A sa gauche, et à mi hauteur, une fenêtre en PVC rouge grande ouverte, par laquelle on voit la mer agitée. Aucune côte n'est dans le champ. Le ciel est brumeux, étant donné qu'il crachine depuis ce midi.]


Je vous ai parlé du crachin?

Miossec - Recouvrance
Boire (PIAS, 1995)
www.myspace.com/miossec

(*) Ceci est bien sûr à nuancer. Le calme de la ville en soirée (personne dans les rues à mon arrivée, vers 21h30) et la vue, qui, de la plupart des endroits, donne sur le port de commerce, me paraissent finalement des points rédhibitoires.

dimanche 23 août 2009

My heart will not stop thumping

Le vent traversait déjà certains titres de "the Glow Pt.2", mais ici, dans ce nouvel album signé Mount Eerie, il est omniprésent. L'album s'appelle "Wind's Poem", on y rencontre brise, bourrasque ou tempêtes, telles qu'on n'en avait pas entendu depuis l'époque des Microphones. Ce vent siffle, nous enveloppe, et souffle même des paroles aux oreilles de Phil Elvrum. J'imagine que les trois mois qu'il a passés seul, en pleine nature, en Norvège en 2003 (et racontés dans "Dawn") ont renforcé son acuité.

Très beau packaging, avec des lettres couleur cuivre (un peu comme sur l'EP de Godspeed , "Slow Riot"...). Encore un album de Mt Eerie qui se retrouvera dans mon top 10 de fin d'année!


Voici donc un de ces poèmes.

I've seen summits buried in more air
____buried in space
I laid down in the snow there
____buried in space
I've seen moss covered stumps in dying light
____taking on shapes
black wooden mythologies
____I know a place

Layer after layer of comprehension
_welling up in the morning light
__between two mysteries
the town rests in the valley beneath twin peaks
____buried in space
What goes on up there in the night?
____a dark distant blur
Driving to work in the morning
____we live in graves
always trying to climb out of the hole
____buried in space
______and the songs fade
______and the singers die
but my heart will not stop thumping
the shapes in the dark still look convincing
so here I am
Mount Eerie - between two mysteries
Wind's Poem (P.W. Elverum & Sun)
www.pwelverumandsun.com

Pas de myspace... Je le cite :
p.s.: Mount Eerie/Phil Elverum/the Microphones/Phil Elvrum/ElverumandSun/etc. does not exist on “my space a place for friends”. Do not correspond with impostors and think it’s me. It’s not. I’m me.

J'aime beaucoup ce "I am me".

jeudi 20 août 2009

Bill Callahan à la Route du Rock

Je ne suis pas allé à la Route du Rock.
Ceci étant entendu de longue date, j'avais pris soin de ne lire que de loin la programmation, et de ne pas m'attacher à la retenir... Aujourd'hui que la dix-neuvième édition s'est achevée, je peux établir mon top2 en toute sérénité.
Au moins est-ce là le seul article du genre de toute la blogosphère écrit sans avoir assisté au festival.

D'abord, Grizzly Bear.
Ils seront bientôt à la Cigale et je me rattraperai. Et puis je les ai déjà vus. Pas grave, donc.
Mais ce que j'ignorais et ai découvert hier, c'est que Bill Callahan (ex-smog) était à l'affiche. Et ça fait juste 13 ans que je passe à côté de ses venues françaises (depuis 1996, et l'album marquant the doctor came at dawn). C'est le dernier groupe ou artiste que j'aime tout particulièrement depuis de longues années qu'il me reste à voir !

Dommage. Ceci dit la nouvelle n'a pas été trop rude, puisque si elle m'est parvenue, c'est grâce à Arte Live Web : le concert y est disponible dans son intégralité, et franchement j'adore. Mention spéciale pour Diamond, Too Many Birds et... Bathysphere !

Je l'embedde ici (comme on dit), passez en plein écran, et appréciez !
(super son, à la hauteur de sa voix,
et super image, j'ignorais d'ailleurs qu'il avait cette classe)

[Dead Link]

1. Anniversary
2. Diamond
3. The Wind and the Dove
4. Too Many Birds
5. Bathysphere
6. Jim Cain
7. All Thoughts Are Prey to Some Beast
8. Jay Valley
9. Eid Ma Clack Shaw

Song for Karen / Sonic Youth Album Covers Part.3

1990.
Année de parution de Goo... avec ce fameux morceau, "la 2". Tunic (song for Karen), en fait. Sur la couverture, un dessin de Raymond Pettibon (auteur par ailleurs de pochettes pour the Minute Men, Black Flag ou encore the Foo Fighters),



...inspiré de la photographie ci-dessous :



On y voit Maureen Hindley et David Smith, son mari.
A moins que vous ne soyez calés en criminologie ou faits divers, ces noms ne vous disent probablement rien.
La photo est prise en avril 1966. Le couple se rend au procès de Ian Brady et Mirah Hindley (la soeur de Maureen), serial killers responsables de cinq meurtres sur enfants, perpétrés autour de Manchester, entre 1963 et 1965.

Pour en savoir plus sur les faits (qu'on a appelés les Moors Murders) et les protagonistes, reportez vous à l'article Wikipedia correspondant.


Concernant Dirty (1992), pas grand chose, sinon peut-être la série complète "Ahh... Youth" de Mike Kelley, artiste contemporain californien ayant déjà par ailleurs eu les faveurs en France du Centre Pompidou et d'un MAC lyonnais.



Je profite d'être en mode name dropping pour ne faire qu'évoquer l'artwork de A thousand leaves (1998) par Marnie Weber, et NYC Ghosts & Flowers (2000) - et son célèbre 0.0 sur pitchfork, utilisant le "X-Ray Man" de William S. Burroughs.

Encore une fois, Arise Therefore n'a pas vocation à se substituer à Wikipedia; je me contente donc de lister quelques liens ci-dessous, qui vous permettront d'appréhender le travail des artistes sus cités.

www.mikekelley.com
www.2ndthought.net/raymondpettibon
www.marnieweber.com

Bientôt, ici même, la quatrième et dernière partie de cette série estivale dédiée à Sonic Youth. Je vous présenterai Coco Gordon Moore (!?) et tout un tas de Sonic Nurses.

mardi 18 août 2009

La maison de mon rêve (2)

Quelque part dans le Limousin...
Une maison dans et autour de laquelle il a fait bon séjourner.

lundi 17 août 2009

Qui suis-je?

Qui suis-je? Si par exception je m'en rapportais à un adage: en effet pourquoi ne reviendrait-il pas à savoir qui je "hante"? Je dois avouer que ce dernier mot m'égare, tendant à établir entre certains êtres et moi des rapports plus singuliers, plus troublants que je ne pensais. Il dit beaucoup plus qu'il ne veut dire, il me fait jouer de mon vivant le rôle d'un fantôme, évidemment il fait allusion à ce qu'il a fallu que je cessasse d'être, pour être qui je suis. Pris d'une manière à peine abusive dans cette acception, il me donne à entendre que ce que je tiens pour les manifestations objectives de mon existence, manifestations plus ou moins délibérées, n'est que ce qui passe, dans les limites de cette vie, d'une activité dont le champ véritable m'est tout à fait inconnu. La représentation que j'ai du "fantôme" avec ce qu'il offre de conventionnel aussi bien dans son aspect que dans son aveugle soumission à certaines contingences d'heure et de lieu, vaut avant tout, pour moi, comme image finie d'un tourment qui peut être éternel. Il se peut que ma vie ne soit qu'une image de ce genre, et que je sois condamné à revenir sur mes pas tout en croyant que j'explore, à essayer de connaître ce que je devrais fort bien reconnaître, à apprendre une faible partie de ce que j'ai oublié. Cette vue sur moi-même ne me paraît fausse qu'autant qu'elle présuppose à moi-même, qu'elle situe arbitrairement sur un plan d'antériorité une figure achevée de ma pensée qui n'a aucune raison de composer avec le temps, qu'elle implique dans ce même temps une idée de perte irréparable, de pénitence ou de chute dont le manque de fondement moral ne saurait, à mon sens, souffrir aucune discussion. L'important est que les aptitudes particulières que je me découvre lentement ici-bas ne me distraient en rien de la recherche d'une aptitude générale, qui me serait propre et ne m'est pas donnée. Par-delà toutes sortes de goût que je me connais, d'affinités que je me sens, d'attirances que je subis, d'événements qui m'arrivent et n'arrivent qu'à moi, par-delà quantité de mouvements que je suis seul à éprouver, je m'efforce, par rapport aux autres hommes, de savoir en quoi consiste, sinon à quoi tien, ma différenciation. N'est-ce pas dans la mesure exacte où je prendrai conscience de cette différenciation que je me révélerai ce qu'entre tous les autres je suis venu faire en ce monde et de quel message unique je suis porteur pour ne pouvoir répondre de son sort que sur ma tête?


Nadja, André Breton (1964)

vendredi 7 août 2009

La montagne bleue



Wassily Kandinsky, Cercles (1926)
Actuellement exposé à Beaubourg
(jusqu'au 10 aôut, autant dire qu'il faut se dépêcher)

mardi 4 août 2009

Schizophrenia / Sonic Youth Album Covers Part.2

1987, Sonic Youth sort son 5ème album, Sister (un de mes préférés, à tout ré-éecouter). Feat. le célèbre morceau Schizophrenia.
Dans son édition vinyle, aucune différence structurelle entre les deux faces de la pochette, de sorte que l'album possède deux couvertures au choix.



Notez que le groupe est crédité en tant que "the Sonic Youth" sur celle de gauche, et "Sonic Youth" tout court sur celle de droite.
Laquelle avez-vous retenue?

Pour l'édition CD, la décision a été prise d'utiliser la première en tant que couverture. Sur ma version comme sans doute sur la vôtre, il y a cependant une différence.



La photo de la jeune fille, dans le coin supérieur gauche a été noircie.
"
COVER PHOTOS FROM PUBLIC DOMAIN" clame le livret, mais ça n'était apparemment pas le cas pour ce cliché du photographe américain Richard Avedon qui a menacé d'intenter procès. Un adhésif noir a été apposé sur les éditions déjà pressées, avant que la modification ne soit intégrée définitivement à l'impression des suivantes.

Peut-être la photo en question vous est-elle familière?


[Sandra Bennett, twelve years old. Rocky Ford, Colorado, 1980]

C'est qu'il s'est tenu l'an dernier une exposition au Jeu de Paume consacrée à Richard Avedon (décédé en 2004). Cette photo ainsi que la suivante illustrait les 4 x 3 posées dans le métro parisien.



Difficile de trouver la provenance des autres éléments de la pochette de Sonic Youth. Je sais seulement que le cliché noir et blanc de la femme allongée sur un parquet est de Richard Kern (encore lui, oui)


Pour Daydream Nation, c'est plus facile.
D'autant que c'est souvent LA pochette qui est prise en exemple pour illustrer les relations entre Sonic Youth et artistes contemporains. On y voit l'une des nombreuses "Kerzen", peintes par Gerhard Richter (né à Dresde, en 1932).



Ca, c'est Kerze (1983)... Comme vous pouvez le mesurer ici, Gerhard Richter a eu un moment de sa vie où il était très "bougie". Cette peinture est d'ailleurs la dernière de la série. Une sorte d'aboutissement, puisqu'elle s'est vendue en 2008 à plus de 15'000'000$! A ce prix là, mieux vaut donc ne pas la confondre avec Kerze (1982) utilisée en guise de dernière page du livret de l'édition CD.

Voici quelques autres bougies (en grand) :





C'est simple, mais j'aime les couleurs, la composition spatiale... et la fixation d'un instant éphémère d'un modèle qui se consume (plus vite encore que dans le cas d'un portait).

Profitez donc de l'instant présent, doux lecteurs, et la suite de cet article arrivera à point nommé, d'ici la fin de la semaine. Y seront évoqués
Goo et Dirty, et peut-être d'avantage, histoire d'avancer un peu.

En attendant, voici les sites des artistes sus cités, histoire de faire connaissance avec leur oeuvre.

dimanche 2 août 2009

Confusion is Sex / Sonic Youth'Album Covers part.1

Ce mois de juillet, en plus de ma période Lithium, j'ai également ré-écouté tout ce que j'avais chez moi de Sonic Youth (big up à Artaud, disquaire de Grenoble, qui avait bradé tous leurs albums en 2001).

Et comme je l'avais annoncé un peu plus bas, leur discographie me permet d'alimenter la déclinaison estivale des Crossed Covers. Après tout, c'est un sujet de choix, tant le groupe soigne ses visuels, et aime à utiliser les oeuvres d'artistes contemporains.

Je ne suis pas Wikipedia, aussi me limiterai-je ici à certains albums, ceux à propos desquels j'ai quelque chose à dire dans le cadre de cette rubrique.

Je commence donc directement, en 1983, avec le deuxième album du groupe, Confusion is Sex.



Cette pochette (ici à gauche) reprend une esquisse dessinée par Kim Gordon représentant Thurston Moore. Elle avait d'ailleurs été utilisée une première fois pour une affiche annonçant un concert à NewYork... en 1981 (à droite). Notez la variante sur le nom du groupe.


Passons Bad Moon Rising, pour parler de Evol (1986), premier album qui voit Steeve Shelley rejoindre le line-up.



La photo est une image du film Submit To Me, de Richard Kern (cinéaste "transgressif" de l'underground new yorkais, dans les années 80).



On peut d'ailleurs retrouver ce passage dans le clip Death Valley'69 qu'il a réalisé pour le groupe.



Pour les amateurs, le DVD the Hardcore collection compile un certain nombre de courts-métrages de Richard Kern (dont Submit to Me).
"for Mature Audiences Only"


Il sera à nouveau question de Richard Kern, dans la prochaine partie de cet article, dans laquelle je parlerai de l'album
Sister et de Daydream Nation.
Ce sera d'ici Mercredi.



samedi 1 août 2009

If you don't buy, you die

Bruxelles, 21h / 22h...
A quelques pas du centre historique, une rue piétonne commerçante, quasi déserte à cette heure-ci.
Dans les vitrines qui bordent la rue, des mannequins
sans expression, ou sans visage.