Depuis que j'ai "chargé" le Fire EP de Herman Düne sur mon téléphone, je ne cesse d'y revenir. Encore ce soir, sur le chemin et au sortir du concert de Porridge Radio à la Boule Noire. Disons que leur musique possède ce qu'il faut pour d'abord mettre l'oreille en condition, puis pour offrir un supplément de frissons. Je faisais récemment l'expérience inverse, à savoir un concert totalement affadi par l'écoute préalable de "Algérie" de Mendelson. Trop puissant. A la réflexion, les quatre titres de Fire EP (sorti en 2000, sur Prohibited, qui - hasard - hébergeait aussi Mendelson) sont un condensé parfait du "early" Herman Düne, de ce qui a rendu leur musique si chère aux oreilles de certains.
Les souvenirs d'un attachement profond à ce groupe sont récemment remontés, en relisant certains de mes écrits (Land of long shadows, back in the dales), en échangeant avec l'ami Guillaume de Popnews, et surtout à la faveur d'un rêve venu de nulle part. Récit (dispensable, j'en conviens)
Cette nuit, j'ai rêvé que j'avais croisé trois fois dans la même journée, dans un passage proche de la rue Amelot (et donc du bar "Pop In"), Herman Düne. Au complet. Soit David Ivar, Neman et André (dans son célèbre t-shirt blanc à manches longues bleu marine).
Bien sûr, l'idée que quelque chose soit en train de se tramer m'a rendu follement enthousiaste… mais impossible de trouver la moindre information tangible à ce sujet (car bien sûr, je n'ai pas eu le réflexe de leur poser la question directement). Je tombe sur internet un teaser vidéo dans lequel on voit le groupe jouer "Just Like That"... mais sans qu'il soit fait référence à une quelconque date. Je décide de me rendre au Pop In, mais ne parvient pas à m'adresser au patron (bizarrement Julien C., boss de Super! dans la vraie vie). Posé sur une table, un flyer sur lequel je reconnais le trait de David Ivar. Las, il annonce en réalité un concert de Cerberus Shoal. Un employé du bar finit par me donner le tuyau…
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Le concert en question (au Pop In, donc) arrive. Je me dis que ça va être une COVID party, mais qu'importe… Au merchandising, trois albums inconnus au bataillon (dont un double). Je ne les achète pas, me souvenant avoir stoppé ma collection de disques d'Herman Düne à "Not on top" (car moins emballé par la suite). Le concert est génial, l'entente entre les trois musiciens est bonne (c'était pas gagné, vu la longue brouille qu'ils ont traversée). Il y a même des featurings : L'un des batteurs du groupe RIEN (pas Francis Fruit, l'autre). Julien T. au chant sur un morceau ! Et Aziz O. qui rappe sur un autre ! Incroyable. A l'approche de la fin du concert, le groupe s'ouvre aux requests, hélas, rien ne me vient. Pas même des suggestions de reprises de Palace Music / Will Oldham. La salle est timide, la situation devient un poil malaisante… Et je me réveille. Voilà!
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