Jusqu'au 29 septembre 2019, l'Espace Lafayette-Drouot propose une exposition Banksy, réunissant tirages papier et reproductions murales des oeuvres de l'artiste. Présentée comme une expérience "immersive", c'est pourtant plus la perplexité qui gagne le visiteur à mesure de sa déambulation à travers décors de carton-pâte et textes explicatifs médiocres, auxquels l'artiste n'a pas été associé.
Reste la force des images de Banksy, auxquelles finalement un diaporama en fin d'exposition rend d'avantage justice. J'en retiens deux pour cet article, la première qui soulève la question de l'asservissement par l'homme des autres espèces animales, et fait écho à "la planète des singes" (je me rappelle encore du film de 1968 et de son final marquant)...
... la seconde qui, sur une thématique similaire, détourne une image et une histoire célèbres que je m'étais fait expliquer étant enfant : celle de "la voix de son maître".
Banksy, Laugh now, but one day he'll be in charge (2001)
Banksy, HMV (2003)
Franklin J. Schaffner, La Planète des singes (1968)
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