Sonate d'automne, suite.
Ouais, je sais, ça rigole pas...
Une mère et une fille, quel effroyable amalgame de sentiments, de confusion et de destruction. Tout est possible, tout se passe au nom de l'amour. Il faudra que les infirmités de la mère soient transmises à la fille, que la fille paye pour les déceptions de la mère, que le malheur de la mère soit le malheur de la fille, comme si le cordon ombilical n'avait jamais été coupé. Le malheur de la fille, c'est le triomphe de la mère, le chagrin de la fille, la volupté secrète de la mère.
Ingmar Bergman, Sonate d'automne (1978)
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