C'est immuable, tous les six mois, les chansons de Mendelson m'appellent... et me font replonger dans sa discographie.
Je parcours à cette occasion les archives d'Arise Therefore, et, alors que je pensais avoir déjà surchargé le blog des textes de Pascal Bouaziz, je m'aperçois que pas du tout.
Etonnamment, les deux premiers albums, mes préférés, sont sous-représentés. De "L'avenir est devant", j'avais tout de même déjà cité "Histoire Naturelle"...
Mais jamais celle qui suit.
Alors que je l'aime beaucoup.
Notamment ses derniers mots (Si tu t'en allais...) jusqu'à l'euphémisme final
Alors que je l'aime beaucoup.
Notamment ses derniers mots (Si tu t'en allais...) jusqu'à l'euphémisme final
Et tu m'as dit comme ça, je ne sais pas ce qui m'arrive, juste à l'instant tu vois, je sens là comme un vide. J'ai crié Mon amour à moi, qu'est-ce qui ne va pas ? Et là sans plus rien dire, tu m'as montré du doigt. J'ai fait semblant de rien, très à l'aise très en forme, j'ai remonté mes bretelles, réajusté mon bob, j'ai regardé derrière moi comme il n'y avait personne, j'ai compris que c'était moi là le vide où tout comme. Tu m'as dit mais surtout, surtout ne le prends pas mal, l'amour s'en est allé comme ces feuilles automnales, j'ai dit hein quoi pardon quoi les feuilles automnales ? Surtout ne le prends pas mal, alors j'ai dit ah bon. Mais s'il faut que tu partes un jour sans prévenir et bien j'aimerais autant que tu me quittes au plus vite. Le dernier train ce soir part à vingt heures vingt-huit, ne t'inquiète pas pour moi, je vais peut-être m'en sortir. Mais laisse-moi, laisse-moi t'embrasser une dernière fois, t'embrasser encore une fois, oui, sous les bras, si tu t'en allais, quand tu t'en iras, si tu t'en vas, j'ai peur d'être un peu triste.
Mendelson, Alors j'ai dit ah bon
L'avenir est devant (Lithium, 1997)
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Mendelson sera prochainement à nouveau à l'honneur sur ce blog, dans la rubrique "La vidéo du dimanche soir"
Une des plus belle chanson d'amour du monde... et j'adore son titre aussi :)
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