Ca y est... le "dernier" concert de Mendelson est derrière moi. Enfin peut-être pas tout à fait, puisque je m'imagine parfois rallier Rouen le 27 janvier prochain. Un luxe. Alors que d'autres, tout aussi fans que moi, n'auront pas cette chance. Pour eux, je me dois donc d'écrire quelques mots sur cette soirée importante.
A l'affiche ce soir-là, Pascal Bouaziz suivi de Mendelson. Aucun morceau de "Haïkus" cependant en première partie, si bien qu'il eût été plus exact d'annoncer une double ration de Mendelson.
Ou alors communiquer sur un stand-up d'ouverture.
Avec les années, Pascal Bouaziz a en effet réussi à développer son humour pince-sans-rire et sa verve, au point qu'il peut passer de longues minutes à discourir et à faire pouffer son auditoire. Ca fonctionne, puisque réalisé avec force intelligence et auto-dérision : de quoi fédérer son public de dépressifs.
Pinto
L'Ardèche
Le Sens commun
Le Soulèvement
Quel plaisir de réentendre "Pinto", tout de même, on replonge ainsi dans l'indépassable entame d'album de "Quelque Part".
Pascal Bouaziz quitte la scène, il reviendra avec ses musiciens et complices qu'il aime tant (citons Pierre-Yves Louis, Sylvain Joasson et Jean-Michel Pires dont l'épaisseur n'est plus à démontrer. Avec ces cinq là et la profondeur des morceaux qu'ils délivrent, on peut bien s'abîmer dans les eaux de la Seine.
La Force quotidienne du mal
Algérie
Les Chanteurs
Ville nouvelle
Héritage
1983 (Barbara)
La Dernière Chanson
-
Il n'y a pas d'autre rêve
Quelques commentaires tout de même sur la setlist :
- Algérie en fût bien entendu le moment le plus intense (un "moment" d'une vingtaine de minutes)
- 1983 (Barbara) aura un poil perdu de sa superbe, desservie par le mix...
- et... Pourquoi, COMMENT manquer l'occasion de refermer le concert par "La dernière chanson" ? Je comprends l'idée ("il n'y aura pas d'autres histoires à raconter")... mais je ne m'en remets pas! D'autant qu'une fois le morceau achevé, j'ai totalement lu dans l'attitude et le visage de Pascal Bouaziz le sentiment mêlé qu'il évoquait en interview :
"Je crois qu’après le dernier concert de Mendelson, je vais avoir comme un sentiment de soulagement, comme un manteau trop lourd, trop vieux et un matin vous vous levez en te disant « Ah, ce matin, je ne suis plus obligé de porter ce vieux manteau. Ah dis, donc je me sens vachement léger ». Peut-être que dès le dernier concert, je vais me rendre compte de la connerie que j'ai faite. Pourquoi avoir construit toutes ces années un truc et le suicider soi-même ? On verra…"
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