Nos bureaux ressemblent de plus en plus à un «goûter d’anniversaire géant», comme l’observe Nicolas Santolaria dans Le syndrome de la chouquette, ou la tyrannie sucrée de la vie de bureau.
A la lecture de cet inventaire savoureux des nouvelles mythologies professionnelles, un constat, impitoyable: le «prolétariat moderne» serait trop occupé à faire des parties de ping-pong, brainstormer affalé dans des canapés mous, et à se réapprovisionner au distributeur de bonbons, pour penser lutte des classes et amélioration des conditions de travail. «Si l’entreprise nous tient effectivement captifs, poursuit l’auteur, elle le fait aujourd'hui d’une façon renouvelée, masquant de plus en plus habilement son caractère carcéral et répressif. La liberté, l’autonomie, l’épanouissement sont devenus les nouveaux leviers paradoxaux de cet asservissement ludique.»
"Au bureau, la tyrannie du «cool» ", article à lire ici :
On est effectivement tenté de déduire que s'il y a un Chief Happiness Officer, c'est qu'il y a un loup.
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