Chronicle, Josh Trank (2012)
Je continue d'utiliser Chronicle pour vous rendre compte de ma lecture de Schopenhauer. Discourant sur Kant, il en vient en effet à évoquer Platon, qui aura eu l'intuition de ce que le philosophe allemand devait plus tard démontrer. Dans la République (au septième livre me dit-on), Platon exprime cette vision par un mythe, auquel on fait souvent référence en tant qu'allégorie de la caverne.
Pour ce qu'il faut retenir, et donc avec les mots de Schopenhauer :
Les hommes, enchaînés dans une caverne obscure, ne voient ni la vraie lumière originelle ni les choses réelles, mais seulement la faible lumière du feu qui brûle dans la caverne et les ombres des choses réelles que projette ce même feu placé dans leur dos. Ils pensent pourtant que les ombres sont la réalité et la détermination de la succession de ces ombres, la vraie sagesse.
(j'ai fait court)
Arthur Schopenhauer, Critique de la Philosophie Kantienne (1819)
cf. aussi Le Monde comme Volonté et Représentation (Livre III, §31)
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