Si je m'intéresse de loin à l'actualité BD, je n'en lis que très rarement. Parmi les freins, l'offre imposante, le temps de lecture nécessaire (à domicile, vu le format des livres), et le dessin qui rencontre rarement mes critères esthétiques personnels. Quand j'entends Pénélope Bagieu s'extasier dans ses chroniques vidéos sur les qualités graphiques d'un ouvrage, il n'est pas rare que le résultat me paraissent quelconque, voire assez moche (soit par la couleur, soit pas la représentation des corps et visages).
Mise en application.
J'aime :
Le Nao de Brown, Glyn Dillon |
J'aime pas :
La Femme à barbe, Antoine Dole, Juliette Inigo |
Mais s'il y a un auteur "occidental" qui répond à mes attentes en matière de BD, c'est bien Bastien Vivès, surtout pour les recueils tirés des dessins publiés sur son blog (dans la collection Shampoing). Le dessin est beau, les histoires courtes, et le contenu drôle et décalé. Le dispositif est le suivant : Pas de case, des personnages esquissés, une scènette quasi figée et répétée, tandis que le dialogue progresse, opposant propos trash et attitudes flegmatiques.
On y parle de la vie, l'amour, la mort...
mais des fois, c'est juste "con" (je dis ça gentiment, hein) :
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