dimanche 3 octobre 2010

10 ans, 50 albums (Part.1)

Si le formalisme de l'exercice agace périodiquement certains bloggeurs, la constitution d'un top album présente au moins l'avantage de fixer les choses.

Annuel, il constitue une photographie de ce que l'on a pu écouter / apprécier.
Décénal, il nécessite une mise en perspective, puisque si l'exercice a une prétention, en tout cas chez moi, c'est de réunir une sélection stable dans le temps. Dans tous les cas, il renseigne sur son auteur.

La série d'articles que j'inaugure ici concernera donc les années 90. Elle sera composée de neuf volets, chacun mentionnant cinq albums. J'arriverai ainsi à un total de 45 albums, qui pourra d'ailleurs atteindre la 50aine, en cas d'oublis intolérables.

La sélection que j'entame est purement subjective, et n'illustre que mes goûts propres. Vous n'avez de toute façon pas besoin d'Arise Therefore pour écouter Radiohead, PJ Harvey, Nirvana ou Björk.

La démarche est donc la même que pour mon Top des années 2000, qui démarrait
ici, souvenez-vous. De manière analogue, l'ordre d'énoncé ne préjuge en rien du classement final (qui n'existe d'ailleurs pas au moment où j'écris ces lignes)

Je commence !
Si je dois à Epitonic de m'avoir ouvert de nouveaux horizons à l'aube des années 2000 (j'en profite pour glisser que le site s'apprête à renaître de ses cendres, grâce aux fonds levés via Kickstarter), il faut bien reconnaître que le média le plus représentatif des 90s aura été pour moi LesInrockuptibles... Non pas que j'en aie été un lecteur régulier, mais qu'avant l'heure de la musique numérique, leurs compilations et/ou suppléments furent un bon moyen de découvrir de nouvelles choses.

Quand je dis "compilations", je pourrai citer "une rentrée 1997", ou le coffret "10 ans, 100 chansons", par exemple.
Quand je dis "suppléments", je pense à
"Après le rock" (1998), et"10 ans, 100 albums" (1996), tous deux lus et archi relus.



Cinq groupes, ou artistes très typés "pop Inrocks 90s". Au premier rang de ceux-là, James et leur chanteur Tim Booth, dont le timbre et les intonations me plaisent tant. C'aurait pu être Stutter, Gold Mother, Seven (ou Booth and the bad angel), mais je retiens avant tout Laid, dont j'apprécie chaque instant (en partie grâce à la production de Brian Eno). De Manchester également, Morrissey, évidemment, en solo depuis la séparation des Smiths. Le choix de l'album pourra paraître moins évident, c'est en tout cas celui que je ré-écoute le plus, les autres me paraissant un poil datés. Autres figures anglaises, Guy Chadwick de House of Love qui aura composé des tas de chansons imparables dont beaucoup sont réunies dans cet album, et le classieux Luke Haines, et the Auteurs : J'ai choisi new Wave, mais en réalité il faudrait également citer Now i'm a cowboy, After Murder Park, son projet Baader Meinhof (et dans une moindre mesure, le premier album de Black Box Recorder). Peter Walsh, enfin, avec the Apartments : C'est l'unique groupe de cette sélection que j'aurai vu en concert.

James, Laid (Fontana, 1993)
House of Love, s/t (Fontana, 1990)
Morrissey, Southpaw Grammar (Wea, 1995)
the Apartments, a life full of farewell (Hot, 1995)
the Auteurs, New Wave (Restless, 1995)
à suivre...

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