jeudi 30 avril 2009

the hazards of love



Il m'aura fallu un peu de temps, mais la dernière émission

- feat. Decemberists, Clues, the Unicorns,
Pavement, Sunset Rubdown
- est en ligne, ici.





mardi 28 avril 2009

La maison de mon rêve

Quelque part à Genève...




Mon séjour là-bas se sera achevé par un concert à l'Usine, où se produisait Cocorosie... Concert über-complet, que j'ai pourtant eu la chance de vivre du premier rang, puisque rentré avant le gros de la foule.
Pas de photo, c'est très dommage, ne me reste donc plus qu'à décrire les soeurs Casady, Bianca et Sierra, Coco & Rosie.


Parce qu'il faut bien le dire, le spectacle était tant visuel qu'auditif... Entre le concert à portée uniquement musicale et le "show" pour les masses, il y a donc une place pour la créativité et l'expression de personnalités originales...
Je ne sais si l'impression aura été la même au fond de la salle, en tout cas, le fait que les gestes, regards, expressions soient à portée de main a indiscutablement rendu ce concert mémorable.
Les soeurs Casady sont apparues sur scène avec un look d'enfer, et maquillées façon Kabuki meets Kiss + le clown blanc. Définitivement féminines (en tout cas ce soir-là), tout en jouant également parfois avec le registre de la femme-enfant ou de l'androgynie.

A la gauche de la scène, Sierra (chant, guitare, piano, harpe), celle qui a pratiqué le chant lyrique et en a digéré la technique. Chevelure volumineuse, acrylique blanche teintée de rose, front dégagé par un large bandeau, débardeur blanc, legging vert strié de mauve et guêtres dépareillées. Son chant, seul, fait des merveilles, il complète ou seconde également parfaitement celui de sa soeur, plus nasillard.


J'en viens à Bianca (chant, bruitages divers), celle qui a digéré le flow hip hop, et sa rythmique... Traits fins, visage et regard plus sombres, encadrés par une frange et de longs "cheveux" noirs. Epaules nues, bustier en vinyle noir, boxer apparent, bas de survêt challenger vert taille basse, rentré dans de longues chaussures noires brillantes.

Tous ces mots à défaut d'une photo. A titre d'illustration, j'ajoute tout de même celle-ci, bien qu'elle n'ait pas grand chose à voir, mais un peu quand même.
(via flickr)


mardi 21 avril 2009

I'm alone at last with every other me



Cette fois, c'est certain: je n'achèverai pas cette semaine la rédaction du prochain post de la rubrique 'Crossed Covers'.

Lille, Loney Dear, Charleroi, Top Tape Vol.16 et le reste auront réussi à combler le temps qui me sépare du train, Vendredi, à 17h35.
J'en profite donc pour publier les paroles d'une chanson de the Notwist, elle est extraite de The Devil, You + Me, que je viens (seulement) d'acheter la semaine passée.

Idiot job 203
Newspapers shoot their letters at me
I'm alone at last with every other me
Guardian help me, angel shoot
All you ghosts stand by and salute
And explain:
Why is everything so locked up?
Lake is empty, lake is full
People say it's a push and pull
I know I did the wrong mistake again.
Guardian help me, angel shoot
All you ghosts stand by and salute
And explain:
Why is everything so locked up?
I don't blame it on the front row
don't blame it on the ruin glass
'cause I know they stay
don't blame it on the signals
don't blame it on the steering wheel
don't blame it on the logbooks
'Cause I know they stray
Like all the cars in New York
Like all the lights on New Year
Like all these gloomy planets
You know they stay

anyway



the Notwist - Gloomy Panets
the Devil, You + Me (City Slang, 2008)
www.myspace.com/notwist


samedi 18 avril 2009

I want everything magnified

The world is so big that we can't find each other.
Soon it will be too late we won't be young together.
I want everything perfectly aligned in my life.
I want everything magnified.
I hold you like a butterfly and squeeze with all my might.
You make me want to multiply, the warm exploding light.
Danger, danger, there you go.
I thought that you know
I wanted everything perfectly aligned in my life;
I want everything magnified.
I want everything magnified.


Troy von Balthazar - Magnified
s/t (Olympic, 2005)
www.myspace.com/troyvonbalthazar


TVB était hier en concert au Nouveau Casino.
Belles aisance et prestance sur scène, à tel point que j'ai peiné à reconnaître la personne un poil timide que je recevais la semaine passée dans Top Tape.
Malgré cela, il me semble que ses chansons gagneraient tout de même à être produite autrement, et lui, à être accompagné sur scène.

Voici d'ailleurs la chanson ci-dessus, dans une version alternative, plus rythmée et moins plombante que sur l'album.



Aux lecteurs :
PS1 : N'est-ce pas Adeline F. dans cette vidéo? (en noir)
PS2 : Quelle a été la chanson de Chokebore, reprise par Troy lors de ce concert?

jeudi 16 avril 2009

Adieu la vieille vie, Vive la nouvelle vie

C'était au Théâtre de la Colline, hier : La Cerisaie.
C'est la dernière pièce de Tchekhov, et plus encore qu'Oncle Vania ou Ivanov, on mesure l'avancée réalisée par rapport au théâtre classique.
La parole y est très fluide (on échange même des propos anodins), les personnages sont nombreux, et les actes constituent de longs tableaux sans qu'on ressente de découpage formel.
Mise en scène, bande son, et surtout lumières ont d'ailleurs contribué à rendre certains moments, très "cinématographiques".

En filigrane, la mutation de la société russe,
fin XIXème, début XXème siècle...
avec des allusions (que je perçois, maintenant que j'ai étudié la chose...) aux grandes questions de l'époque, liées à la fin du servage, ou au regard porté sur l'Europe en général, et sur la France en particulier (occidentalistes vs. slavophiles)

Un extrait, comme ça :


LOPAKHINE
Au printemps, j'ai semé 1,000 hectares de pavots et cela m'a rapporté 40,000 roubles net. Et quand mes pavots étaient en fleurs, Dieu, quel merveilleux tableau ! [Il rit] Comme je viens de te le dire, j'y ai gagné 40,000. Donc si je m'offre à te prêter de l'argent, c'est que je le puis. Voyons, pourquoi faire le fier alors, je suis un moujik, j'agis sans façon...

TROFIMOV
Ton père était moujik et le mien pharmacien. Et après? Je ne vois pas la conclusion qu'on peut en tirer. [Lopakhine sort son portefeuille] Laisse ça, laisse... Si tu m'en offrais même 200,000, je ne les prendrais pas. Je suis libre, indépendant et ce que vous tous, riches et pauvres, appréciez tant, n'a aucun pouvoir sur moi ; pas plus que cette poussière qui voltige. Je peux me passer de vous, vous ignorer, je suis fort et fier. L'humanité va vers la suprême vérité, vers l'extrême bonheur possible sur terre. Et moi, je suis dans les premiers rangs.

LOPAKHINE
Y arriveras-tu?

TROFIMOV
J'y arriverai. (Silence.) J'y arriverai ou j'indiquerai aux autres le chemin à suivre.

[On entend au loin le bruit d'une cognée entaillant un arbre.]

LOPAKHINE
Alors, bonne chance, mon vieux; il est temps. Tandis que nous faisons les fiers, la vie, elle, passe et passe toujours. Quand il m'arrive de travailler longtemps sans répit, j'ai des pensées moins accablantes et il me semble alors que je connais aussi ma raison d'être. Et combien y en a-t-il chez nous, mon cher, qui existent on ne sait trop pourquoi? Mais qu'importe, l'essentiel n'est pas là.

Anton Tchekhov, La Cerisaie (1903)

dimanche 12 avril 2009

I am a deserter

Top Tape Vol.15 est en ligne !
Featuring Troy von Balthazar (ex - Chokebore), pour ceux qui ont suivi.
C'était un peu difficile de faire cohabiter un invité et le concept de mixtape, on s'était alors mis d'accord sur le fait qu'en plus de la session, Troy lirait des extraits de son livre.


Je vous laisse écouter. Moi, je l'ai lu et relu ce matin. Dans "3Girls", Troy évoque Anna, Emilie, Véronique... et les endroits dans lesquels il a séjourné.
Il parle également Musique et inspiration :



All day I was in a fog, all yesterdays and the day before and last weeks and more. Then while pacing for hours through the grass outside talking myself out loud, the fog started to clear. Like fog clearing around a car. I was on the other side and a thousand ideas whipping into me and touching my guitar. Now the songs come together.

Each song cancels the last one out completely. I'll find clarity again. It's not hard for me. It's a new found gift.

I hear a noise but the sound is connected to a visual image. The muscles react to the pressure of the air being pushed but that is all. A signal grows bigger and bigger, cleaner and cleaner, photographic still. The background is fading away as the clean picture begins to fill with color. Until suddenly I am staring at a glowing crisp idea. All around me the images dance with corresponding sounds. The sweet delight of clear memory.

I awoke in the very early morning, and all around mea giant wax comb. A yellow octagon of isolation, its walls made from brain fluids and mucus. I've built myself into myself, and the angels rise from the floorboards. Just above us they burst into light. All around me glowing red embers.

It's a power the breaking of wants. It's a power, the thud inside that helps me be alone. It turns people away from me again and again.
The pattern is repeated, it's a power.

I don't have to kneel to face the deep howl of nothingness. I don't have to be naked to look over into the black endlessness.

I'll sleep for as long as my unconscious can hold me.

[...]

I am a deserter. I've left the worlds. I've broken through the fan of concerns. Clarity in all directions.

There are five songs playling in my head, they cross each other and mate, their offspring will be beautiful.

I'm not afraid to make it simple now. Just a few odd notes that have been ringing quietly in my ears since childhood, sweet little phrases bursting with an unequaled life. They are the sounds of my last few moments in life. They are the sounds that I will hear as my body dies, as my brain is spinning in recall. They will be with me and guide my body when i finally stops. And all that will be left behind me is a string of sad songs.

There is nothing to advertise when the fire licks the arm.


Avec tout ça, Troy von Balthazar a deux albums de prêt. Juste pas de maison de disques, ce qui paraît assez incroyable... Dommage, en tout cas. D'ailleurs, il n'a pas de maison tout court non plus : ça fait 3 - 4 ans qu'il est sur les routes.

Bien aimé le : "I wrote this song when i was leaving in my car in California. It wasn't really that long ago". Du coup, avec ses 25m², Joseph Leon passe désormais pour un nanti.


Troy Von Balthazar, 3EP
www.myspace.com/troyvonbalthazar
en concert le 17 avril au Nouveau Casino

Top Tape Vol.15
http://www.radiocampusparis.org/?cat=157

vendredi 10 avril 2009

Changer de vie

Le soir tombait. Il n'y avait plus une femme dans la rue. Lou ne voulait pas se démarquer de trop, elle entra dans la première gargote venue, un petit débit de brochettes violemment éclairé au néon. Elle vit un peu plus tard qu'elle était la seule personne du sexe féminin dans la clientèle, et tout le temps qu'il fallut au moustachu pour découper des lamelles de viande sur l'animal reconstitué et mal identifiable qui rôtissait à la verticale, elle se félicita de ne pas être une blonde pulpeuse. Brune, c'est bien aussi, lui signifiaient cependant les yeux noirs alentour.
Elle sortit manger son casse-croûte dehors, en marchant. Elle n'osait même pas s'asseoir sur un banc et reprit le chemin de l'hôtel. Changer de vie, changer de vie, se disait-elle. Dire qu'il y a des gens qui en rêvent.

Laurence Cossé, le 31 du mois d'août (2003)

le 31 du mois d'août. 1997.
Lou n'a en effet pas choisi de changer de vie; Ce sont les circonstances qui ont décidé pour elle, lorsque, cette nuit là, au volant d'une Fiat Uno blanche, sous le tunnel du pont de l'Alma, déboule la Mercedes de la princesse Diana, qui vient racler sa voiture et s'écraser sous ces yeux.

mardi 7 avril 2009

Hard as Love

Il y a une chanson(nette) de Tante Hortense qui commence comme ça :

J'ai fait la liste de ce que j'avais à faire aujourd'hui
et ca m'a semblé pas mal, ca m'a même semblé beaucoup
quoiqu'à la rigueur faisable



J'ai fait la liste de ce que j'avais à faire ce week end et ça m'a effectivement semblé pas mal. Côté radio, deux sessions à enregistrer, et une à monter.


La première bonne surprise musicale aura cependant eu lieu chez moi : L'album de Bill Callahan (ex-Smog) recèle quelques très très bons morceaux. Notamment "All Thoughts are Prey to some Beast" (avec un titre pareil, il est probable que les paroles se retrouvent dans ces colonnes sous peu). Des cordes certes, un son assez propre, mais la voix et l'écriture demeurent. Ouf.

Je dis "Ouf", car le symptôme du "c'était mieux avant" me dérange (affectivement, et intellectuellement), au moins pour les groupes que j'apprécie tout particulièrement.

Heureusement, je ne pense pas que la Musique, c'était mieux avant. Je poursuis donc le fil de ce post, pour en arriver à ces artistes de passage à la radio ce weekend, Joseph Leon, puis Monster, tous deux auteur d'un remarquable premier album.



Joseph Leon est un folkeu, barbu, français, qui a écouté beaucoup de musique américaine (à tel point qu'il peut chanter la baie de San Francisco depuis Villejuif), et sonne parfois comme du Palace.
C'est tant mieux.
Je recommandais déjà l'album auparavant, et je le fais d'autant plus aujourd'hui que j'ai pu longuement discuter 'off' avec lui.

Il est prof de droit, lorsqu'il décide d'arrêter, et d'employer ses économies pour enregistrer ce premier album. Environ 30 000€. Il lui faudra ensuite un peu plus de deux ans pour trouver un label qui accepte de sortir le disque.

Vu sous cet angle, on comprend mieux l'importance que revêt un premier disque. Qu'il se plante, marchote ou rencontre le succès n'est pas indifférent. Si Joseph Leon porte un intérêt marqué au fait que des amis ou moi ayons apprécié l'album, c'est que chaque signal positif, même insignifiant, appuie le choix qu'il a pris quelques années auparavant.

On l'aura compris, quelqu'un qui, à 35 ans, se fout d'habiter un 25m², de gagner beaucoup d'argent, et pour qui l'expression "carrière professionnelle" sonne aussi vide qu'à mes oreilles, m'est forcément sympathique.
Je lui souhaite de faire Taratata, tiens.




Interlude Encouragements, pause Smile : pause Marathon.
C'était Dimanche matin, rue du faubourg St Antoine : le staff encourage au hasard certains participants, à la lecture du prénom figurant sur leur dossard.
L'effet stimulant est immédiat.



Un peu plus tard, dans l'après-midi, rendez-vous au Motel, avec Monster: le projet d'une jeune femme de 26 ans et de son groupe, originaires de Los Angeles. Du folk électrique, avec aussi clavier, banjo ou trompette. C'est très chouette. Certaines intonations de la chanteuse rappellent Cat Power.
C'est tant mieux (à nouveau).



Monster n'a pas de label aux Etats-Unis, et, si ce premier album sort en France, c'est grâce un activiste de la scène grenobloise, qui a l'a signé sur une structure à l'origine dédiée à son propre groupe ([melk] pour les connaisseurs).
Si Monster est actuellement en tournée, c'est parce que ce même type prend une semaine de congés sur son dayjob pour s'en occuper.
Je souhaite à Alexandra Johnstone (en photo ci-dessus) et à son label de vendre des CDs par caisse.


Je vous laisse écouter tout ça.
Ces deux exemples illustrent ce qu'il peut y avoir derrière l'objet qu'est un premier album (autoproduit). M'est avis qu'il faut faire preuve de bienveillance à son endroit, et, pour peu qu'on soit convaincu, ne surtout pas hésiter à promouvoir le groupe.

Joseph Leon, Hard as Love (Dièse, 2009)
en concert le 15 avril au Café de la Danse (avec James Yuill)
www.myspace.com/josephleon

Monster, s/t (le jardin collectif, 2009)
en concert ce soir au Pop In, le 11 avril au Divan du Monde, le 15 avril à Grenoble (feat. Troy von Balthazar)
www.myspace.com/monstertheband

Bill Callahan, sometimes i wish we were an eagle
(Drag City, 2009)



J'ai fait la liste de ce que j'avais à faire aujourd'hui
et ca m'a semblé pas mal, ca m'a même semblé beaucoup
quoiqu'à la rigueur faisable

J'ai fait la liste de ce que j'avais à faire cette semaine
et la vie m'a semblé plus humaine
J'ai fait la liste de ce que j'avais à faire cette année,
et finalement ça se résumait à deux ou trois choses assez précises

J'ai fait la liste de ce que j'avais à faire dans ma vie
mais en fait il n'y avait plus de quoi faire une liste
J'ai commencé la liste de ce que j'ai fait depuis cinq minutes
mais ça faisait des milliers
et j'ai dû renoncer
à compter les nuances variées
de ma façon de respirer

J'ai plutôt fait la liste de ce que j'avais à faire dans ma vie pour me calmer
mais en fait il n'y avait plus de quoi faire une liste
mais en fait il n'y avait plus de quoi faire une liste
...


Tante Hortense, la liste (les disques bien, 2009)
www.myspace.com/tantehortense

jeudi 2 avril 2009

Je ne t'ai jamais dit, mais nous sommes immortels

Lorsque les premières chansons de l'album de Dominique A. ont été divulguées, j'ai tout de suite été touché par l'une d'elle : 'Immortels'.


Je ne t'ai jamais dit, mais nous sommes immortels
pourquoi es tu partie, avant que je te l'apprenne
le savais-tu déjà, avais-tu deviné
que des dieux se cachaient sous nos faces avinées?

[...]

As-tu pensé parfois que rien ne finirait?


Après tout, il a ici été tant de fois question de la Mort, qu'il paraît beau de prétendre à l'Immortalité, de la décréter, pour deux, dans le contexte d'une existence somme toute bien terrestre.

Aujourd'hui, j'écoute l'album en entier. C'est la première fois depuis 'Remué', que j'apprécie un album de Dominique A dans son intégralité. Musicalement, il a été enregistré dans les mêmes conditions que La Fossette.
Seul.
Avec seize ans d'expérience musicale en plus.


Piste 4. On avait posé la question, un peu plus tôt dans ce blog : Do you exist?
Dans un même ordre d'idée, Dominique A. demande, plus directement : Qui es-tu?


C'est un matin heureux
Un jour tout alangui
Je me retourne dans le lit
Je te regarde dans les yeux
Mais qui es-tu?
Mais qui es-tu?
...

C'est dans la ville aussi
C'est en nous promenant tous les deux
Tu ne dis rien et tu souris
Ca me vient soudain, c'est curieux
Mais qui es-tu?
Mais qui es-tu?
...

Hier, je t'ai vue
Tu étais loin dans tes pensées
Et j'ai vu, quand je t'ai touchée,
Tes yeux et j'ai presque entendu :
Mais qui es tu?
Mais qui es-tu?
Mais qui es-tu?
...


Dominique A sera bientôt en session et interview sur Radio Campus Paris. J'enregistre Mardi. D'ici là, n'hésitez pas à me faire part d'éventuelles questions que vous souhaiteriez que je lui pose!

Dominique A - Immortels / Qui es-tu?
La musique (cinq7, 2009)
www.myspace.com/dominiquea

Magritte, Les Amants (1928)

mercredi 1 avril 2009

Brand New Sun

Deux posts en un,
pour annoncer la mise en ligne de Top Tape Vol. 13 & 14.

featuring Loney Dear, the Rakes, Art Brut,
PJ Harvey... d'une part,




et Jason Lytle (Grandaddy),
Bonnie 'prince' Billy, MF Doom,
Cage... d'autre part.


C'est par ici