dimanche 26 mai 2019

mercredi 22 mai 2019

All My Happiness Is Gone

La dernière fois que je vous donnais des nouvelles de David Berman (Silver Jews), c'était en 2014, par le biais d'une interview de la bassiste du groupe, Cassie Berman (par ailleurs son épouse). Elle pariait alors sur son retour à la musique... Elle avait raison ! Après un hiatus de dix années, David Berman s'apprête a publier un album, cette fois sous le nom de Purple Mountains.

Voici le premier morceau, extrait de cet album à paraître le 12 juillet. Surprise, on y retrouve au cours d'une longue intro le musicien là où on l'avait laissé, c'est-à-dire dans les grottes de Cumberland pour le dernier concert de Silver Jews. A +2'06, le morceau commence, et on est très heureux de retrouver David Berman inchangé et son timbre, intact (Bon, il ramène un peu plus les cheveux "sur le dessus" alors que... barbu et chauve, c'est la classe - Coucou, Doug Martsch)

On espère en tout cas qu'il va mieux (mais on est pas sûr)
(*)

Friends are warmer than gold when you're old
And keeping them is harder than you might suppose
Lately, I tend to make strangers wherever I go
Some of them were once people I was happy to know

Mounting mileage on the dash
Double darkness falling fast
I keep stressing, pressing on
Way deep down at some substratum
Feels like something really wrong has happened
And I confess I'm barely hanging on

All my happiness is gone
All my happiness is gone
It's all gone somewhere beyond
All my happiness is gone

Ten thousand afternoons ago
All my happiness just overflowed
That was life at first and goal to go
Me and you and us and them
And all those people way back when
All our hardships were just yardsticks then, you know
You know

Not the purple hills
It's not the silver lake
It's not the snowcloud shadowed interstates
It's not the icy bike chain rain of Portland, Oregon
Where nothing's wrong and no one's asking
But the fear's so strong it leaves you gasping
No way to last out here like this for long

'Cause everywhere I go, I know
Everywhere I go, I know

All my happiness is gone
All my happiness is gone
It's all gone somewhere beyond
All my happiness is gone

Purple MountainsAll My Happiness Is Gone
(Drag City, 2019)

(*) L'histoire ne dit en effet pas si son rapport à son père - un puissant lobbyiste dénué d'éthique - a changé... Pour rappel, David Berman en parlait en ces termes : "a despicable man. My father is a sort of human molestor. An exploiter. A scoundrel. A world historical motherfucking son of a bitch". Les méfaits du père étaient tels qu'elles poussaient le fils à se taire indéfiniment.

Si Wikipedia le décrit désormais comme étant un "ancien" lobbyiste, un rapide survol du site de son cabinet (https://www.bermanco.com/about-us/) paraît démentir l'information. Comment diable suis-je tombé sur cette page ? C'est vers elle que renvoie désormais l'ancienne URL citée dans mon article de 2009 qui recensait et dénonçant ses actions (www.bermanexposed.org)