lundi 5 juillet 2010

Good old me is back



C'est sans doute lié au concert de Stanley Brinks au point éphémère de la semaine dernière... ou d'en avoir discuté ensuite avec B. de Bagnolet.
Quoiqu'il soit, ce weekend, j'ai commandé trois albums d'Herman Düne. "Turn off the light" (trouvé par chance sur priceminister), "they go to the woods", et "Not on top". Il faut dire que jusqu'à présent, je n'avais en CD que "Mas Cambios", et ce vieux live enregistré au Pez Ner de Lyon en décembre 2001, celui où on m'entend demander (et obtenir) "Just like That" [ceci est une private joke, à l'attention de mes lecteurs anciennement grenoblois].

Hier, j'ai écouté en boucle le nouveau CD(-R) de Stanley Brinks: hoots. Encore un disque de mon futur top10 2010, j'ai l'impression.

La voix de Stanley Brinks, donnant tantôt dans le chant mélancolique, tantôt dans ce qu'on pourrait appeler son "flow" caractéristique, est vachement mise en avant, ce qui fait que l'album doit être écouté en de bonnes conditions, pour ne pas passer à côté de la partie guitare (une merveille). On pense aux premiers Herman Düne, justement.
Guitare, voix, batterie comme avant, avec de temps à autres, le renfort d'une clarinette, ou d'une basse (les Wave Pictures participent à certains titres).

Chez André Herman Düne, j'adore ce mélange de discrétion, d'humilité et de flegme avec la confiance que lui donne son identité de Stanley Brinks.



On se souvient du "That's not how you speak to Stanley Brinks!" qu'il chantait dans "Things ain't what they used to be".

Dans ce même registre, le premier morceau de l'album donne le ton (Good Old Me):

Hey Dolores, hey Jack, hey Charles,
Remember me at the devil's arms?
See, i got me a flask and i got me a six pack
Good old me is back!

this is a warning to you all
look at me standing slanted but tall
i have all the pluck
it's the patience i lack
Good old me is back!

Now get ready to scream and shout
"woooooouuh"
you thought you had me all figured out
well, i got my axe and i'm taking the mic
Good old me is back!

Now i may sound a little excited
but did you have to wait like i did?
...

Il y a d'autres très bon moments, bien entendu ("I didn't know I didn't know you"), ou dans "What a Fool"

I looked my best, I wore a clean shirt
I was ready to dance, I was ready to flirt
cleaned, shaved and happy at heart
clear-minded, keen and smart
After 5 minutes you stole away
what i'd been waiting the whole day

What a fool you must have thought me
What a fool you must have thought me
You must have thought me such a fool

If only you'd let me take the lead
you'd see I'm exactly what you need
but you won't hear, you won't listen
you've now idea what you're missing
...


Et puis, vient "three years":

I changed my name, I changed my face,
i carry my shame from place to place
and my life is strange, it makes no sense,
in a way it's empty, in a way it's intense


Stanley Brinks
, hoots
(autoproduit / BY records, 2010)
www.myspace.com/therealstanleybrinks

2 commentaires:

  1. En voilà une bonne nouvelle!
    Une musique parfaite pour accompagner les chaudes soirées de canicule.
    allez hop :
    http://stanleybrinks.bandcamp.com/

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  2. Ah dis-donc !

    Par le plus grand des hasards, j'ai eu envie moi aussi ce WE d'écouter Herman Dune, et j'ai aussi retrouvé ce live au Pez Ner ...
    Dingue !

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