dimanche 17 janvier 2010

10 ans, 30 albums (Part.1)

Voilà enfin ce bilan musical des années 2000.
L’exercice a finalement été beaucoup plus facile que ce à quoi je m’attendais. Il m’a suffit d’énumérer tous les albums durablement marquants pour moi, ceux que je ré-écoute toujours et encore, ceux que j’aimerais beaucoup avoir la chance de pouvoir découvrir à nouveau une première fois, chanson après chanson.

Une fois ceci fait, et après un petit écrèmage, je suis arrivé aux environs de 30. Ca représente une sélection sévère, au regard du nombre d’albums que j’ai pu écouter en 10 ans. Après tout, faire un top 100 se révèle finalement bien moins intéressant.

On comprend que cette sélection n’a aucune portée absolue, sans quoi elle se résumerait sans doute à Animal Collective + Radiohead + Arcade Fire. Elle se revendique comme subjective. Un peu trop presque, puisqu’il est un biais contre lequel je ne peux pas lutter, celui introduit par le manque de recul sur les albums récents.

30 = 10 x 3 ; 30 = 2+7 x 4 = 6 x 5 = 5 x 6.
Le fait que j’aie regroupé ici les albums par cinq n’est dicté que par un pur soucis de mise en page. Ces considérations m'amènent d'ailleurs à publier cet article en plusieurs parties, tout au long de la semaine, contrairement à ce que j'avais initialement envisagé (et annoncé).
Quoiqu'il en soit, inutile de chercher une corrélation éditoriale trop grande entre chacun de ces groupements d'albums.


Ce qui est certain, c’est que l’ordre de lecture ne sera pas le classement final.

Je commence...



Cinq groupes ou artistes déjà connus dans les années 90. Une pensée affective pour Jed the humanoid, une des figures de ce GRAND disque de GrandaddyBlonde Redhead aurait tout aussi bien pu se retrouver ici avec Misery is a Butterfly. Radiohead, et oui, c’est cet album que j’aime le plus, et de loin. Ce disque d’Arab Strap, je me rappelle l’avoir acheté au WOM de Marienplatz à Munich : il m’avait déçu en première écoute (en comparaison de Philophobia), mais non, il est mortel. Ca rappelle qu’Aidan Moffat et Malcolm Middleton n’ont jamais été aussi bon qu’ensemble. Björk, c’est Grenoble 2001, certains titres passaient d’ailleurs souvent sur Radio Campus (90.8FM), au final, c’est le seul album d’elle que je retiens (avec beaucoup d’attachement). A cette époque, je devais encore collectionner minutieusement la moindre de ses photos presse sur internet, ce qui m’apparaît aujourd’hui vaguement inutile.

Grandaddy - the Sophtware Slump (V2, 2000)
Björk - Vespertine (Elektra, 2001)
Arab Strap - the red thread (Matador, 2001)
Blonde Redhead - Melody of Certain Damaged Lemons (Touch & Go, 2000)
Radiohead - Hail to the Thief (Parlophone, 2003)
(à suivre, demain)

3 commentaires:

  1. que Vespertine soit le seul album de Bjork que tu retiennes me troue tout simplement le cul.

    bonjour quand même.

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  2. ha non ça y est, j'ai compris : Vespertine est le seul album *sorti depuis 2000* que tu retiens.

    alors là oui, ok.

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  3. Ouais, disons que j'ai forcé le trait [Qui aime bien...]. J'avais adoré Homogenic mais je le trouve maintenant indigeste, Debut est objectivement incontournable, même si perso j'ai un peu de mal à l'écouter sur la longueur, et au final, c'est sans doute Post (pour les 90s) qui a ma préférence.

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