L'histoire d'Herman Düne a connu un nouveau départ en 2006. Depuis lors, le tréma s'efface, le groupe est duo, enregistre dans des studios professionnels, plaît aux magazines féminins et passe à la télé.
Je remarque d'ailleurs que cette nouvelle identité a presque phagocyté la première, dont il n'est pas aisé de trouver traces sur internet (ne serait-ce qu'une discographie complète). La bio officielle détaillée, commence tout de même par :
Je remarque d'ailleurs que cette nouvelle identité a presque phagocyté la première, dont il n'est pas aisé de trouver traces sur internet (ne serait-ce qu'une discographie complète). La bio officielle détaillée, commence tout de même par :
A Decade Ago, songwriter and vocalist David-Ivar Herman Dune and drummer Cosmic Neman let go of their secular life and created the band Herman Dune.
(ce qui n'est pas tout à fait vrai).
Vous, lecteurs réguliers de ce blog, savez mon attachement à André Herman Düne /Ben Haschish / John Trawling / Klaus Bong... Stanley brinks...
Qu'on se rassure, il est bien évoqué par la suite.
Je ne développe pas, d'autant que ça n'est pas le sujet du jour.
Si on revient en l'an 2000, càd au moment de la sortie de "Turn Off the Light", Herman Düne était beaucoup plus présenté comme un groupe franco-suédois que maintenant.
Vous, lecteurs réguliers de ce blog, savez mon attachement à André Herman Düne /
Qu'on se rassure, il est bien évoqué par la suite.
Je ne développe pas, d'autant que ça n'est pas le sujet du jour.
Si on revient en l'an 2000, càd au moment de la sortie de "Turn Off the Light", Herman Düne était beaucoup plus présenté comme un groupe franco-suédois que maintenant.
J'en viens donc au dernier chapitre résultant de mon voyage en Suède, et plus particulièrement dans le Dalarna (cf. précédemment (1), (2) et (3)).
Puisque le sujet, précisément, sera d'illustrer le lien entre cette région, ses paysages, et le groupe.
Puisque le sujet, précisément, sera d'illustrer le lien entre cette région, ses paysages, et le groupe.
On le sait, la mère de la fratrie Düne (sans oublier Lisa) est suédoise, on le sait moins, son père (donc leur grand-père maternel) était un diplomate vivant à Washington (cf. bio sus citée).
Un résidu de texte introductif, trouvé via google sur le site d'un disquaire, précise:
The brothers Herman Düne - David-Ivar and André - cite as important influences their family home in Dalarna, Sweden (with its silence, space, and trees), the German writer Franz Jung, and the music of VU, Sebadoh and other usual suspects.
Lors d'une interview à Libération (on est toujours en l'an 2000), David Ivar développe :
Aujourd'hui, ce qui me lie à la Suède ce n'est ni un passeport ni une famille royale; c'est de savoir que mes tripes seront enterrées sous une colline de Dalarna (Dalécarlie), que le sol que mes pieds reconnaissent est couvert de mousse brune et de myrtilles sauvages, que perdu dans une forêt de pins, le son des branches des bouleaux et des trembles me rassure, et qu'au milieu du lac je pourrai voir une grue sauvage se poser sur la berge, voilà.
Un an plus tard paraissait "They go to the woods", à la pochette dessinée par David. Premier paysage suédois:
En fait, j'en sais rien, mais le renne - bien que mort - parle de lui-même [la preuve]...
Tout comme le Dala Horse (Dalahäst en Suédois, cheval du Dalarna) sur l'album "Back in the Dales" d'André...
...ou sur ce T-shirt, porté lors d'un concert en appartement à Annecy.
And my land of long shadows
the light is good for filming
it's still the 60's on the radio
and the water is good to swim in
the light is good for filming
it's still the 60's on the radio
and the water is good to swim in
A regarder de plus près les crédits de cet album, on y lit :
Recorded in Garberg, Dalarna during the first week of August 2004
Et c'est du côté de Garberg que se prolongera notre périple demain (ou lundi), en paroles, dessins, et photos.
Recorded in Garberg, Dalarna during the first week of August 2004
Et c'est du côté de Garberg que se prolongera notre périple demain (ou lundi), en paroles, dessins, et photos.
...
Herman Düne, they go to the woods (Shrimper, 2001)
André Herman Düne, Back in the Dales (2004)
Très interressant tout ça pour les Hermanophiles.
RépondreSupprimerCa me fait penser que j'ai en ma possession une version differente de la pochette de "they go to the woods" car complétée/dessinée/dédicacée/bédéisée par DIDH... peut être une piste à creuser pour mieux comprendre toute cette histoire de sepulture.
Enfin, je m'interroge : quel a été l'apport des GuiJo quant à l'élaboration de cet article?
Les crédits et remerciements seront en deuxième partie de cet article.
RépondreSupprimerEn tout cas, il est clair que j'étais passé à travers cet album de André Herman Düne (d'ailleurs re-sorti sous le nom de Stanley Brinks).
Sinon, je dois bcp à google, aussi (pour la vide youtube trouvée par chance par exemple).
Tu veux pas scanner ta pochette d'album? (même avec un l*****k, hein)
De mon coté j'ai un 45 tours avec comme dédicace "Should I go Stockholm Baby ? I guess you'd better go vegan..."
RépondreSupprimerHey, merci! Ca me fait d'ailleurs penser que je connais un très bon resto vegan à Stockholm...
RépondreSupprimerBon, la dédicace de bEN qu'il m'a envoyée entre temps n'évoque rien de suédois, mais mentionne les halo benders.