Dans l'article précédent, après avoir parlé musique, je glissais vite fait une référence aux films visionnés récemment, notamment dans le cadre du cycle Kurosawa à la Filmothèque du Quartier Latin.
Le film que je viens de voir ce soir m'incite à accorder à ce sujet une place spécifique.
Kurosawa, Akira de son prénom (rien à voir avec Kiyoshi), réalisateurs de films de samouraïs (parfois transposés en Western: cf. "Pour une poignée de dollars" de Leone, et "les sept mercenaires"), mais pas que.
Dans "mais pas que", il y a "Les salauds dorment en paix", qui se déroule dans le japon d'après-guerre.
L'histoire d'une vengeance (avec les questionnements qui vont avec), librement adaptée d'Hamlet.
Le contexte, celui de la corruption des institutions dans l'attribution de marchés publiques. Ca a d'ailleurs tout de suite fait écho en moi à the Yards de James Gray, vu peu avant.
Ouh là là, je sens que l'intensité dramatique monte.
Un regard de Toshirô Mifune en Barbe Rousse pour calmer tout le monde
Cette fois, évidemment, c'est un peu plus éloigné de nous, par l'époque et la culture. Un film humaniste, avec des bons sentiments parfois appuyés, et tout de même un propos politique.
Il est souvent présenté comme un des (plus) grands Kurosawa, je l'ai pourtant bien moins apprécié que le film que j'ai vu ce soir...
...et dont je parlerai bientôt ici!
Akira Kurosawa, Les salauds dorment en paix (1960)
James Gray, the Yards (1999)
Akira Kurosawa, Barbe Rousse (1965)
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