lundi 27 décembre 2010

Totalement, tendrement, tragiquement


- Donc, tu m'aimes totalement
- Oui. Je t'aime totalement, tendrement, tragiquement.







J'ai remarqué que plus on est envahi par le doute, plus on s'attache à une fausse lucidité d'esprit, avec l'espoir d'éclaircir par le raisonnement ce que le sentiment a rendu trouble et obscur.

Jean-Luc Godard, Le Mépris (1964)

2 commentaires:

  1. J'ai lu ce WE que JLG a fait dire à Bardot des mots et expressions qu'Anna Karina lui disait dans leur relation (houleuse). Piccoli disant du film qu'il avait l'impression que c'était une lettre codée de JLG à sa femme coûtant des millions à des producteurs de cinéma :) La grande classe quoi !

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  2. Ah oui? des phrases comme "je te déteste parce que tu n'arrives pas à m'attendrir"?
    Bon, il va falloir que je lise le livre de Moravia, alors.

    Concernant sa relation aux producteurs, il m'avait semblé à moi que sur ce film, c'était plutôt Godard qui les subissait que l'inverse. Et qu'il avait été content pour son film suivant (Bande à Part) de revenir à des productions plus raisonnables (et à la liberté qui en découle)

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