mardi 20 août 2013

Don't Bend! Ascend!

N'étant pas l'un des cinq Français qui ne faisaient pas le pont du 15 août, j'ai profité d'une poignée de jours dans un Paris déserté (dans lequel la Nature a commencé à reprendre ses droits) pour compléter ma to-do list culturelle (et pour aller voir la Mer, aussi, mais ça n'est pas le sujet)


Le week-end aura été encadré par deux très bons concerts : d'un côté Woods à la plage Glaz'art (cadre toujours aussi agréable pour une musique pop/folk avec un penchant psyché du meilleur effet), de l'autre les telluriques Godspeed You! Black Emperor au Trianon. Effacée, la déception de leur passage précédent (2011) dans une salle bien trop grande. Deux heures de concert, au sommet sur leurs meilleurs morceaux, en deça sur ceux de leur dernier album (hormis "Mladic", en ouverture).

Je me suis à nouveau fait la réflexion que j'adorerais ne pas connaître ce groupe, et avoir le bonheur de redécouvrir leur musique pour la première fois (sur l'album "Lift your skinny fists..." meilleur disque des 00's, selon moi)

[Crédits Photo: Kmeron]
Qui dit "15 août" dit également "zéro queue" aux entrées des expositions. J'ai donc pu visiter la double expo "Art Nouveau / Art déco", avant sa fermeture prochaine.
J'allais surtout à la première pour contempler grandeur nature des oeuvres du Mucha. J'ai découvert, qu'outre lui, ils étaient un certain nombres des artistes de cette époque à vénérer Sarah Bernhardt.
Je retiens notamment un sublime buste de Sarah Bernardt en Jeanne d'Arc par un certain Pierre-François Berthoud, et ce portrait signé Paul Berthon (1900)...


Le versant "Art Déco" était quant à lui consacré à Tamara de Lempicka. Je n'y ai pas vu mes toiles préférées (ses portraits de femme, au format vertical), mais j'en ai découvert d'autres, comme cette "belle Rafaela en vert" (1927) :


Je termine cet article qui tourne au name dropping j'en conviens par le beau film de Michael Kohlhaas. Beaucoup de références / similitudes ont déjà été citées à son sujet, je serais tenté d'y ajouter Aguirre d'Herzog.


Michael Kohlhaas, Arnaud des Pallières (2013)
Aguirre, la colère de Dieu, Werner Herzog (1972)

2 commentaires:

  1. hum ... J'ai pas accroché du tout sur la voix du chanteur de Woods mais pas du tout ... GYBE, suis je le seul à bien aimer les 9/10ème du disque ? (#1 et #3) Et Michael Kohlhass, je trouve qu'Arnaud Des Pallières est fatigant avec ses narrations aussi légères. C'est dommage car l'image, le son et la direction d'acteur (Adieu, c'était encore plus flagrant) c'est toujours bluffant et exceptionnel chez lui.

    Voilà pour des commentaires très positifs et utiles hein !

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    1. C'est ça le pb, sur le dernier gybe : il y a 2 pistes (sur 4) qui ne servent à rien (juste ambiantes / expérimentales). Et les #1 et #3 ne sont pas forcément meilleures que ce qu'ils ont fait avant. L'album n'est pas mauvais, donc, loin de là, mais je trouve qu'il n'ajoute rien à leur discographie. Pour un retour après x années d'absence, j'attendais mieux !

      Sinon je pense que c'est le premier Des Pallières que je vois, donc...
      Tu veux dire quoi, par narration légère : qu'il y a des lenteurs? ou que les personnages restent dans un et un seul registre (j'ai lu, ça et là, qu'on reprochait au personnage Michael Kohlhaas de manquer d' "humour")

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