- I'm afraid that the planet would hit us anyway...
- Don't be. Please.
- Dad says there's nothing to do then. Nowhere to hide.
- If your dad said that, then he's forgotten about something. He's forgotten about the magic cave.
Je concède avoir longtemps boycotté les films de Lars Von Trier. Depuis Dogville (2003). Si je n'ai eu à fournir aucun effort pour esquiver Manderlay (la suite de dogville... film oublié?), Antichrist ou Nymphomaniac, il en fût autrement avec Melancholia (2011). Du titre, des affiches ou des images du film se dégage en effet une atmosphère particulière, teintée d'une lumière artificielle troublante - un comble pour une réalisation du fondateur du Dogme. Grand bien m'a pris de voir ce film.
Melancholia s'ouvre sur une séquence visuelle annonçant la catastrophe finale, au son de l'impressionnant prélude wagnérien de Tristan et Iseult. Débute alors la première partie du film ("Justine"), assez peu intéressante en soi (surtout pour qui a vu Festen), mais indispensable pour la suite. Tout en emmenant le spectateur sur une fausse piste, l'ambiance le "prépare" à la seconde partie ("Claire").
Et là, ça rigole pas, puisqu'on y vit la fin du monde.
Je n'en dis pas plus. Si j'ai souhaité écrire sur ce film, c'est pour les questionnements philosophiques / métaphysiques qu'il ne manquera pas de soulever en vous.
Par exemple, celui abordé dans le précédent article, où Justine affirme :
"When I say we're alone, we're alone. Life is only on earth, and not for long."
Tout le monde s'est posé la question un jour d'une possible (probable?) vie extra-terrestre.
Mais quid d'un monde sans vie?
Un univers de centaines de milliards d'étoiles et planètes, régies par des lois physiques (la gravité)... mais sans personne pour le percevoir?
Sans "sujet", dirait-on en Philosophie.
Le film se conclut de manière abrupte par un long écran noir :
Tout le monde s'est posé la question un jour d'une possible (probable?) vie extra-terrestre.
Mais quid d'un monde sans vie?
Un univers de centaines de milliards d'étoiles et planètes, régies par des lois physiques (la gravité)... mais sans personne pour le percevoir?
Sans "sujet", dirait-on en Philosophie.
Le film se conclut de manière abrupte par un long écran noir :
Sans sujet, pas d'objet
(cf. l'Idéalisme)
Lars Von Trier, Melancholia (2011)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire