vendredi 23 janvier 2015

(Wave) Pictures

Le 27 juin 2003, à Mains d'Oeuvre, se déroulait la soirée de clôture du festival Mo#Fo, alors très orienté "antifolk". S'y produisaient Wilfried*, Herman Düne, Kimya Dawson, the Mountain Goats et les Wave Pictures . Une édition à ce point marquante que j'en reparlais dans ces colonnes en 2008.

Vendredi dernier, au Point FMR, l'affiche avait un petit goût de revival.
Si Darren Hayman (Hefner) et les Wave Pictures ont été les premiers noms annoncés pour cette date, le plateau s'est rapidement complété par Wilfried* et Freschard feat. Stanley Brinks.
André Herman Düne est si rare en France que c'était là une excellent nouvelle (d'autant qu'il a sorti l'an passé un album avec les Wave Pictures).

J'ai pris quelques photos !

Tout d'abord Wilfried* qui, en plus de jouer le DJ, a ouvert la soirée avec 3-4 titres acoustiques solo, d'abord extraits de son répertoire passé, puis de son dernier album.
L'occasion pour lui de réaliser en temps réel que les morceaux de sa Matrice passent moins bien en live solo acoustique que dans le dispositif scénique d'origine.

C'est ensuite que la soirée a pris le visage qu'à mon sens elle n'aurait jamais dû quitter, à savoir celui d'un concert collaboratif. Freschard fut en effet secondée par Stanley Brinks et les Wave Pictures, soit un backing band de choix, avec deux guitaristes se complétant avec talent.

Freschard et Dave [Wave Pictures]
Freschard et Stanley Brinks

Tout ce beau monde aura même été rejoint le temps d'un morceau par Wilfried* et Howard Hugues  [Coming Soon] en invité surprise (ce garçon a décidément d'excellentes fréquentations, cf. l'interview que je publiais de lui, au sujet de David Berman / Silver Jews)

A mon regret, les Wave Pictures n'auront pas été le fil rouge de la soirée, et malgré des albums réalisés avec Stanley Brinks d'une part, et Darren Hayman d'autre part, ils ne seront remontés sur scène que pour leur propre concert.


C'est donc seul que l'ex-Hefner se présente à son public.
Avouons-le, on aura craint d'être confronté à un chanteur en perte de vitesse et manque d'inspiration, mais rapidement, l'Anglais nous rassure, et conquière le public. 
Son humour et son charisme y furent pour beaucoup.


Les Wave Pictures, enfin, avec toujours plus de maîtrise (et de solos de guitare), peut-être, parfois, au détriment de la fraîcheur des débuts
La batteur Jonny Helm, au chant (rôle usuellement dévolu à David Tattersale) 

3 commentaires:

  1. Cool... et la salle était bien pleine pour cette affiche?
    Merci pour l'enregistrement lo-fi :)

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    1. Oui, complet le jour même, qq heures avant l'ouverture des portes

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  2. j'étais là bEN, c'est dire. Enfin j'ai loupé le concert de Stanley Brinks car je parlais au bar à l'extérieur avec Fabien et sa nouvelle meuf ...

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