samedi 2 juillet 2022

We're like the dreamer


Près de 8 ans après l'avoir annoncée ici, je viens seulement de visionner la saison 3 de Twin Peaks. J'ai bien sûr été ravi de retrouver des endroits et personnages familiers, côtoyés tout de même pendant une trentaine d'épisodes. Les 25 ans passés depuis la clôture de la saison 2 se voient naturellement sur les visages (autant que sur le nôtre), qu'on découvre avec tendresse et bienveillance.

Les retrouvailles sont cependant loin de se dérouler dans un climat apaisé, tant le début de la saison est déstabilisant. Au final, David Lynch parachève son œuvre de belle manière. Un revisionnage serait bien sûr éclairant (*), mais n'est pas indispensable pour que l'histoire, les images et impressions laissent une trace durable.

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Seul extrait que je transposerai ici, ce récit de Gordon Cole (interprété par David Lynch) qui évoque (la vraie) Monica Bellucci.


Last night, I had another Monica Bellucci dream : i was in Paris on a case. Monica called and asked me to meet her at a certain cafe. She said she needed to talk to me. When we met at the cafe, Cooper was there. But I couldn't see his face. Monica was very pleasant. She had brought friends. We all had a coffee. And then she said the ancient phrase : "We're like the dreamer, who dreams and then lives inside the dream."

I told her I understood. And then she said... "But who is the dreamer ?" A very powerful uneasy feeling came over me...



David Lynch, Twin peaks the return (2017)

(*) au moins toutes les scènes en noir et blanc, dans la loge noire, avec S. Palmer et tous les flashbacks...

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