Mes plus ancien(ne)s lecteur-trice-s se souviennent sans doute, qu'il y a un temps, ici, il y avait des sagas. D'abord estivales, puis pouvant survenir à tout moment, elles avaient la plupart du temps pour point de départ la discographie d'un groupe, abordée sous l'angle de ses visuels.
Bien sûr, il fallait qu'il y ait quelque chose à dire, soit que le groupe aime à collaborer avec des artistes de tous horizons (Sonic Youth), soit que les pochettes soient porteuses de références (the Smiths, Belle and Sebastien, Franz Ferdinand).
Avec le temps, les candidats se sont raréfiés.
L'un de ceux que j'avais envisagés, bien sûr, était David Bowie. J'imaginais alors publier sa saga courant 2015, concomitament à l'exposition David Bowie Is à la Philarmonie de Paris.
Une grande inertie et une triste actualité font que cette saga ne démarre qu'aujourd'hui même. J'avertis mon lectorat que je n'aborderai cependant pas TOUS ses visuels. Sont exclus ceux pour lesquels je n'ai rien à dire ni à montrer ainsi que... ceux que je ne trouve pas beaux.
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1967, David Bowie (né David Robert Jones) a 20 ans. Pour son premier album, il est alors photographié par Gerald Fearnley, frère de son arrangeur (Dek Fearnley)
Ci-dessous, une prise de vue (moins réussie) extraite du même photo shoot, ainsi que le verso de l'album
Deux années plus tard, Bowie publie un deuxième album. Parfois appelé "Space Oddity", il n'a pourtant à l'origine lui non plus pas de titre.
Il sortira aux Etats-Unis sous le nom "Man of Words, Man of Music", avec le même portrait, débarrassé (oui, je prends position) des pois bleus de Vasarely.
- Victor Vasarely, né hongrois naturalisé français, père de l'art optique (opt art).
Victor Vasarely, Untitled (1966) |
David Bowie continuera d'ailleurs à suivre son oeuvre, comme l'illustre cette photo un poil kitch, prise en 1977 dans l'atelier parisien du plasticien
(à suivre...)