samedi 9 juin 2018

La profonde solitude du samouraï

Ce n'est que récemment que je suis enfin arrivé à visionner un film de Jean-Pierre Melville (finalement assez peu repris au cinéma). Le premier, depuis "Le silence de la mer" (1947), vu étant enfant.
Le Samouraï.

Il ne m'aura pas fallu longtemps avant de comprendre que l'aura dont joui le réalisateur est totalement fondée. Vu peu avant, je n'avais trouvé  au "clan des siciliens" (Verneuil, 1969) qu'un charme désuet, sur une intrigue fade.
Si les ingrédients paraissent similaires (Alain Delon, Paris, les années 1960, des flics, des truands, des borsalinos, des imperméables et des flingues), l'ambiance est toute autre dans Le Samouraï, film noir intemporel.

Pour ne rien gâcher, la photographie (Henri Decae) est superbe
(surtout dans l'appartement gris occupé par Jef Costello). Un film marquant, donc, qui aura inspiré Ghost Dog à Jim Jarmush


Melville, le Samouraï (1967)

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