mardi 31 décembre 2013

Je n'ai pas toutes ces choses

Pas le temps de vous parler Cinéma à nouveau avant cette fin d'année. Ce sera donc pour les premiers jours de 2014. Du coup, rebelotte, du Gontard! à nouveau, où il est question du 31 décembre, vous comprenez, il faut donc que ça paraisse ce jour, c'est forcé.



Tu me dis que l'homme ne doit pas vivre seul
Il doit vivre en société et fonder une nombreuse famille
Se réunir chaque dimanche avec semblables et peigne-culs
Aller partout où il y a foule
Aux courses, au cinéma, à l'église,
Aux expos photos, au café, au théatre, et caetera
Tu me dis "l'homme qui vit seul a l'âme d'un criminel"
alors moi suis-je encore vivant?
Qui suis-je?

Moi,
Je n'ai pas de chien, je n'ai pas de chat
Je n'ai pas de maîtresse, pas d'ami d'enfance
Je n'ai pas de plante verte, pas de propriétaire,
Je n'ai pas de patron, pas de rêve de jacuzzi ni de saut en parachute
Je n'ai pas de jour de fête, de conscience écologique
Je n'ai pas d'horaire pour faire l'amour
Je n'ai pas de vélo à réparer
Je n'ai pas de blog à alimenter sur le vélo que j'ai réparé
Je n'ai pas de scrupule, pas de mauvaise conscience
Je n'ai pas de scooter, pas de goûts arrêtés en peinture
Je n'ai pas de concours à passer l'année prochaine
Je n'ai pas honte à fouiller dans ma propre merde pour en sortir des choses
Je n'ai pas de saut à champagne
Je n'ai rien à fêter
Je n'ai pas d'ardoise dans mon bar préféré
Je n'ai pas de dealer
Je n'ai pas de cafetière
Je n'ai pas d'actions en bourse
Je n'ai pas de locataire
Je n'ai pas de philosophie
Je n'ai pas d'habitudes chez le commerçant
Je n'ai pas de pitié pour les princesses mortes
D'ailleurs, je n'ai même pas TF1
Je n'ai pas de souvenir dans un objet de famille
Je n'ai pas de comité d'entreprise
Je n'ai pas envie d'être heureux le 31 décembre
Je n'ai pas envie de lire le prix Goncourt
Je n'ai pas envie de faire du sport tous les lundis soirs
Je n'ai d'ailleurs pas d'ordres à recevoir
Je n'ai pas de traces indélébiles
Je n'ai pas toutes ces choses
Mais quand je te vois, j'ai envie de tout ça
Mais quand je te vois, moi, je crève d'envie de tout ça

Quand je te vois...

Mais...
J'ai déconné de ne pas t'avoir épousée
J'ai déconné d'avoir toujours la main sur la couture du pantalon
J'ai déconné aussi de te dire que je faisais de la tachycardie sous la pluie tiède de l'été
J'ai déconné aussi quand je te dis qu'il fallait casser tous les asiles,
Abattre toutes les prisons et libérer toutes les sexualités
Que le monde irait bien mieux
J'ai déconné dans toutes ces choses
Pour toi, pour moi, pour moi, j'ai déconné
J'ai déconné dans toutes ces choses
Pour moi, pour toi, pour moi

Pour moi, pour moi, pour moi
j'ai déconné... dans toutes ces choses

et encore, j'ai déconné...


Gontard! - Comment ramener un noyé à la rive
Comment ramener un noyé à la rive (Sorry but home recordings, 2013)



samedi 28 décembre 2013

Il n'y a plus rien

Tu m'as dit "Chéri, celle-là, c'est la meilleure du disque"
Mais mon amour, nous sommes en 2013
Il n'y a plus de disques, il n'y a plus rien
Et même, tu viens de partir d'ailleurs
Ma chérie, comme notre love story, ma song s'arrête là
Il n'y a plus rien, ma chérie

Gontard! - La meilleure du disque
Poteau Rose EP (Sorry but home recordings, 2013)

C'est avec ce morceau (le 4ème de l'EP) que j'ai commencé à réaliser que Gontard!, peut-être, ça allait être vachement bien. Ici, j'apprécie particulièrement le côté absurde du texte, qui parvient à être auto-référencé tout en se révélant sans lieu d'être.



Suite à l'écoute du disque, j'écrivais : 
On écoute un disque de Gontard ! comme on consulte une anthologie de poésies, ou visite un cabinet de curiosités. On y rencontre des morceaux et piécettes de forme, humeur et sonorité changeantes, agencés avec sens, et construits avec une sensibilité artistique jubilatoire [...]

Aujourd'hui, j'ai écouté toute la discographie de cet ancien "frère Nubuck", et je confirme. A tel point, d'ailleurs, que je vous en reparle bientôt (genre le 31 décembre).

vendredi 27 décembre 2013

A Touch of Sin

L’histoire de Deng Yujiao a occupé les forums de discussions durant plusieurs semaines. Elle est pourtant tristement banale. A 21 ans, Yujiao était pédicure à Badong, dans un hôtel karaoké réputé pour ses «services spéciaux». Dans la nuit du 10 mai, des clients, fonctionnaires de la ville, l’appellent pour prendre un bain. Ce n’est sans doute pas la première fois, mais elle refuse : «Je ne suis pas une call-girl», lance-t-elle aux trois hommes. Ceux-ci la balancent sur un lit, lui jettent au visage des billets à l’effigie de Mao, et la déshabillent de force. L’un d’eux tente de la violer. Deng Yujiao attrape alors un couteau dans son sac et frappe. Deng Guida, 44 ans, est mortellement blessé, son collègue Huang plus légèrement. Deng Yujiao se rend aussitôt à la police confesser le meurtre. Le lendemain, la police a rendu son rapport : «violences mortelles». Dans son sac, les enquêteurs ont trouvé des somnifères et des antidépresseurs. Il n’en faut pas davantage pour qu’elle soit soupçonnée de troubles mentaux et enfermée dans un hôpital psychiatrique.

Mais quelques jours plus tard, un blogueur surnommé Tu Fu («le Boucher»), fait le récit de toute l’histoire, qu’il a recoupée avec la famille de Deng Yujiao. La Toile s’embrase. Un avocat de Pékin est recruté par les internautes, et bientôt Deng Yujiao sort de l’hôpital pour être placée en résidence surveillée en compagnie de sa mère. Cela ne suffit pas à éteindre le feu qui a pris dans toutes les régions de Chine. «Le niveau de la fureur publique montre à quel point le grand public est consterné par les injustices et le manque de respect fondamental dans la société», explique Pu Zhiqiang, avocat à Pékin au quotidien hongkongais South China Morning Post. En moins d’un mois, quatre millions de commentaires seront enregistrés. Le 22 mai, c’est devenu un sujet interdit. La censure ordonne aux sites de bannir toute allusion à Deng Yujiao, Internet est coupé dans la petite ville où a eu lieu le meurtre. Badong est devenue une cité interdite, cernée par les forces de l’ordre. Mais rien ne calme les internautes. «Le gouvernement nous prend pour des adversaires, écrit "le Boucher" dans son blog, alors qu’ils devraient faire ce que le public attend d’eux.»

Le 31 mai, Deng Yujiao est renvoyée devant le tribunal de Badong. Mardi, jour du procès, près de 500 supporters piétinaient devant le tribunal interdit au public et à la presse, à l’exception du quotidien local et de l’agence Chine nouvelle. Certains avaient prévu de chanter l’hymne national lorsqu’elle apparaîtrait. Ils s’attendaient à un acquittement. Deng Yujiao a eu droit à un verdict doux-amer. Reconnue coupable d’un usage excessif de la force mais en état de légitime défense, elle a été libérée en raison d’une «responsabilité pénale limitée», autrement dit psychiatrique. «Sans Internet, on pouvait craindre le pire pour elle», écrit au milieu de milliers de commentaires un internaute nommé Xiao Shu : «Cette affaire reflète ce qu’est notre justice, et ce que risque un simple individu devant elle.»

Pascale NIVELLE, pour Libération (18 juin 2009)

Pourquoi cet article ? Parce qu'il narre l'un des quatre faits divers (réels) repris par le réalisateur chinois Jia Zhang Ke dans "a Touch of Sin" (assurément un des films de l'année).


Si le film restitue la violence de la société chinoise (et de la réaction de ceux qui s'y débattent sans y trouver leur place), tous les plans sont d'une grande beauté (cadrage, lumière).


Le titre (anglais) du film fait référence au génial "a Touch of Zen" de King Hu (dont je vous parlais et aussi ). Dans l'instructif dossier de presse, le réalisateur revient sur ce parallèle :

J'aime beaucoup les films de King Hu. En effet, le titre anglais, A Touch of Sin, est un hommage à son film A
Touch of Zen (en chinois Xia nü - La Dame chevalier - Cannes 1975). Dans le mien, l’histoire de Xiao Yu (jouée par Zhao Tao) et les vêtements du personnage font directement référence à l'actrice Hsu Feng dans A Touch of Zen. À la fin du film, la scène d’opéra est extraite de "Su San qi jie" (L'interrogatoire de Su San). C’est l’histoire d’une jeune femme arrêtée pour meurtre qui finit par retrouver la liberté. C’est un opéra très connu en Chine. King Hu en a fait son deuxième film (Yu Tangchun - 1964). Je m’en suis servi parce qu'il représente l’idée que la même histoire peut se répéter à différentes époques et dans des contextes différents. Il y a de nombreux parallèles entre les difficultés auxquelles les Chinois font face aujourd'hui et les situations qu'ils vivaient il y a des siècles. Pour moi, il est naturel d'associer cette perception aux oeuvres littéraires et aux films chinois qui ont abordé ces sujets par le passé. La différence, c'est que je travaille à l'ère de l'Internet, des jets privés, des trains à grande vitesse.


Jia Zhang Ke, a Touch of Sin (2013)
King Hu, a Touch of Zen (1969)

jeudi 26 décembre 2013

20 ans

L'avantage d'avoir passé quelques jours dans le massif de la Chartreuse, c'est qu'il était très facile de descendre "en ville" pour la soirée anniversaire de Radio Campus Grenoble, qui fêtait ce soir là ses 20 ans.

L'occasion d'assister à une soirée gratuite de concerts (feat. Mesdame, le lac et RIEN en tête d'affiche)...

... et surtout de passer un très belle soirée
(après tout, c'est là qu'ont débuté mes aventures radiophoniques [coucou aldalf])

dimanche 22 décembre 2013

Quelque part en Chartreuse


Aux abords du monastère de la Grande Chartreuse, donc...
Ok, la dernière photo est pas hyper intéressante, mais j'ai un peu tendance m'extasier à chaque vision de forêts enneigées.

jeudi 19 décembre 2013

Memorials from the Future

Entre 1945 et 1970, la Yougoslavie entreprit la construction d'un grand nombre de mémoriaux commémorant la Seconde Guerre mondiale, tels que celui figurant sur la pochette du premier album de Unknow Mortal Orchestra.


Celui-ci est situé sur la montagne Petrova-Gora (au centre de l'actuelle Croatie), comme nous l'apprend le travail du photographe belge Jan Kempenaers, qui a constitué une série de photographies réunissant les plus futuristes de ces mémoriaux.

Exemples : 


Pour la série complète (et la localisation des monuments), reportez-vous au site du photographe :

mardi 17 décembre 2013

L’illusion romanesque

Il avait commencé à lire le roman quelques jours auparavant. Il l’abandonna à cause d’affaires urgentes et l’ouvrit de nouveau dans le train, en retournant à sa propriété. Il se laissait lentement intéresser par l’intrigue et le caractère des personnages. Ce soir-là, après avoir écrit une lettre à son fondé de pouvoirs et discuté avec l’intendant une question de métayage, il reprit sa lecture dans la tranquillité du studio, d’où la vue s’étendait sur le parc planté de chênes. Installé dans son fauteuil favori, le dos à la porte pour ne pas être gêné par une irritante possibilité de dérangements divers, il laissait sa main gauche caresser de temps en temps le velours vert. Il se mit à lire les derniers chapitres. Sa mémoire retenait sans effort les noms et l’apparence des héros. L’illusion romanesque le prit presque aussitôt. Il jouissait du plaisir presque pervers de s’éloigner petit à petit, ligne après ligne, de ce qui l’entourait, tout en demeurant conscient que sa tête reposait commodément sur le velours du dossier élevé, que les cigarettes restaient à portée de sa main et qu’au-delà des grandes fenêtres le souffle du crépuscule semblait danser sous les chênes.

Julio Cortázar, Continuité des Parcs (1963)

samedi 14 décembre 2013

2013, un palmarès

Nous y voilà. Au top album 2013.
Après une semaine passée à contempler des pochettes de disques, il est temps de parler musique.

Dix albums tout d'abord, suivis d'une sélection de quelques autres.
Viennent ensuite des chansons en particulier (sachant que - par définition - les albums cités sont remplis de morceaux remarquables), puis les concerts mémorables.

Concomitamment, l'émission Top Tape du 8 décembre (construite sur la base de ce top, tout en priorisant l'aspect mixtape) est en ligne sur le site de Radio Campus Paris.

Bonne écoute, bonne lecture !



Les Albums
Candy Claws - Ceres and Calypso in the Deep Time
Darkside - Psychic
the Appleseed Cast - illumination ritual
Scout Niblett - it's up to Emma
Jim Guthrie - Takes Time
-
Foxygen - We Are The 21st Century Ambassadors of Peace and Magic
Rhume - s/t
Mark Kozelek and Jimmy LaValle - Perils from the Sea
Jon Hopkins - Immunity
Fauve - Blizzard EP


Mais aussi
Arcade Fire - Reflektor
A$AP Rocky - Long.live.a$ap
Autre Ne Veut - Anxiety
Bill Callahan - Dream River
Blue Hawaii - Untogether
BRNS - Wounded
Cage - Kill The Architect
Chelsea Wolfe - Pain Is Beauty
Crystal Antlers - Nothing Is Real
CrywankTomorrow Is Nearly Yesterday And Everyday Is Stupid
Daft Punk - Random Access Memories
Deafheaven - Sunbather
Deerhunter - Monomania
Esmerine - Dalmak
Frog Eyes - Carey's Cold Spring
Giles Corey - Hinterkaifeck
Gontard ! - Comment ramener un noyé à la rive
Holden - the Inheritors
the Growlers - Hung at Heart
Hospital Ships - Destruction in Yr Soul
House of Love (the) - She Paints Words In Red
Jeffrey Lewis and Peter Stampfel Band (the) - Hey Hey It's...
Julia Brown - to be close to you
Koloto - Mechanica EP
Love Language (the) - Ruby Red
Men (the) - New Moon
Mutual Benefit - Love's Crushing Diamond
Of Montreal - Lousy With Sylvianbriar
oOoOO - Without Your Love
Orval Carlos Sibelius - Super forma
Pan American - Cloud Room, Glass Room
Parenthetical Girls - Privilege
Parquet Courts - Light Up Gold
Pastels (the) - Slow Summits
Phedre - Golden Age
RIEN - 2
Talib Kweli - Prisoner Of Conscious
the Thermals - Desperate Ground
Tim Hecker - Virgins
Ventre - Undressed Morning
Yasmine Hamdam - Ya nass
Youngblood brass band - Pax Volumi
Wampire - Curiosity
Widowspeak - Almanac
V/A - Ekler'o'shock 10 ans


Les chansons
(en plus de celles contenues dans les albums sus cités)
Albin de la Simone - La crise ; Bertrand Betsch - Parce que ; Daft Punk - Get Lucky ; Deltron 3030 - What Is This Loneliness (feat. Damon Albarn) ; Devendra Banhart - Für Hildegard von Bingen ; Fat Freddy's Drop - Mother Mother ; Fauve - Forcément au moins une fois ;  Flaming Lips (the) - Is the Black at the End good ? ; Flume + Chet Faker - This Song Is Not About a Girl ; Franz Ferdinand - Goodbye Lovers and Friends ; Husbands - You, Me, Cellphones ; Jungle - Platoon ; Kanye West - Hold my Liquor ; Matt Elliott - the Right to Cry ; Mazes - Delancey Essex ; Mendelson - d’un coup ; Midlake - Antiphon ; Mikal Cronin - Turn Away ; Misophone - the Fear ; Moderat - Bad Kingdom ; Oval - Sediment (feat. Agustín Albrieu) ; Pantha Du Prince + The Bell Laboratory – Particle ; Popstrangers - In Some Ways; Rose Windows - Heavenly Days ; Serafina Steer - Night before Mutiny ; the Strokes – 80′s Comedown Machine


Les concerts
Darkside @ Halle de la Villette / Festival Pitchfork
the Appleseed Cast @ Batofar
Scout Niblett @ Point FMR
Deafheaven @ Halle de la Villette / Festival Pitchfork
Hold your horses! @ l'International
Built to Spill @ Romandie / Lausanne
Deltron 3030 @Trianon
the Thermals @ Batofar
BRNS @ Café de la Danse
the Music Tapes @ Espace B
Fauve @ Maison de la Radio


Attentes 2014
the Notwist, Memory Drawings , Hold your Horses, Kante

vendredi 13 décembre 2013

Artpop / 2013 Best Album Covers (Part.5)

Suite et probablement fin de cette semaine passée à publier la sélection des plus belles pochettes de l'année 2013. Il se peut que je complète cette série un peu plus tard par un article synthétique regroupant les candidates pressenties puis non retenues, et enfin celles qui auraient pu m'échapper.

Sélection 100% féminine pour finir.


Esben and the Witch - Wash The Sins Not Only The Face
(Beggars Banquet, 2013)
Cate le Bon - Mug Museum (Turnstile, 2013)
Agnes Obel -Aventine (PIAS, 2013)
Lady Gaga - Artpop (Interscope, 2013)

La pochette de l'album de Lady Gaga (dont je conçois qu'elle ne fasse pas l'unanimité) est signée Jeff Koons. Celle d'Esben and the Witch pourrait bien s'avérer être ma préférée, toutes séries confondues.

jeudi 12 décembre 2013

To the happy few / 2013 Best Album Covers (Part.4)

Natures mortes et compositions...


Medicine -To the happy few (Captured Tracks, 2013)
Tindersticks - across six years leap (City Slang, 2013)
M+A - These Days (Monotreme, 2013)
Au Revoir Simone - Move in Spectrums (Moshi Moshi, 2013)
Caught in the Wake forever - Meditations In Exile (Soft Corridor, 2013)

mardi 10 décembre 2013

Flourish, Perish / 2013 Best Album Covers (Part.3)

Aujourd'hui, les formes géométriques priment


Braids - Flourish-Perish (full time hobby, 2013)
Ducktails - Flower Lane (Domino, 2013)
Disappears - era (kranky, 2013)
Lightning Dust - Fantasy (Jagjaguwar, 2013)
The Blow -s/t (Kanine, 2013)
Ra Ra Riot - Beta Love (Barsuk, 2013)

lundi 9 décembre 2013

Rituals / 2013 Best Album Covers (Part.2)

Tout est dans le titre (et dans l'intro du précédent article)
Crayons de couleurs et pinceaux, c'est le deuxième volet de la sélection des plus belles pochettes 2013.



Candy Claws - Ceres & Calypso in the Deep Times
(2syllable records, 2013)
Okkervil River - the silver gymnasium (ATO, 2013)
the Bronx - IV (ATO, 2013)
Courtney Barnett - the Double EP A Sea Of Split Peas (Milk!, 2013)


Bonus :

Goreshit - Rituals (s/r, 2013)
[Je ne sais pas pourquoi, mais j'aime bien ce lapinou géant et légèrement inquiétant]

dimanche 8 décembre 2013

Whenever, If Ever / 2013 Best Album Covers (Part.1)

Déjà dimanche 8 décembre ! La saison des concerts est quasi finie (me concernant), elle se sera achevée par deux des concerts les plus excitants de 2013 : 
- Holden à La Machine qui jouait son album the Inheritors (James Holden + un batteur + Etienne Jaumet au saxophone). Six minutes de frissons sur "the Caterpillar's Intervention", morceau que je souhaite à chacun d'expérimenter un jour en concert.
- Deltron 3030 : Les scratchs de Kid Koala, le flow de Del tha funkee, Dan the Automator bien sûr (même s'il n'est pas très occupé sur scène), et 18 autres musiciens (guitare, basse, batterie, choeurs, cuivres, cordes). Final sur "Clint Eastwood" (Gorillaz) !

Peut-être publierai-je ici une ou deux photos, mais ça n'est pas le sujet du jour.
Puisque sur Arise Therefore, démarre une semaine de bilan, avec dans les prochains jours, une sélection des plus belles pochettes d'albums de l'année, qui sera suivie vendredi ou samedi d'un palmarès Musique.
(ceux qui ont écouté Top Tape hier sur Radio Campus Paris ont déjà une bonne idée de mon futur top 10)

Premier volet des plus belles pochettes 2013 : une sélection tout en photographies.


Kölsch, 1977 (Kompakt, 2013)
The world is a beautiful place and I am no longer afraid to die,
Whenever, If Ever (Top Shelf, 2013)
Pascal Pinon, Twosomeness (Morr, 2013)
Eleanor Friedberger, Personal Record (Merge, 2013)
Nick Cave and the Bad Seeds, Live From KCRW (Bad Seed Ltd, 2013)
Vampire Weekend, Modern Vampires of the Weekend (XL, 2013)

La suite, demain !