dimanche 30 janvier 2011

Album Cover of the Week


Ensemble, Excerpts (Fat Cat, 2011)

Nuancier:

Un album d'ailleurs à gagner en écoutant ce dimanche soir, de 19 à 20h, Top Tape, la mixtape indie pop de Radio Campus Paris (93.9FM) .

Au programme:
Celebration, Plug, the Luyas, Ensemble, Mice Parade, Stranded Horse, Darren Hayman [Hefner], Destroyer, the Apartments, Smith Westerns, the Auteurs, Tapes 'n Tapes, The Babies, Cloud Nothings, Benoît Pioulard

vendredi 28 janvier 2011

You Freud, me Jane (Brune/Blonde, part.4)

...Une phrase que prononce Marnie Edgar (Tippi Hedren) à l'endroit de Mark Rutland (Sean Connery) dans "(pas de printemps pour) Marnie".

Et oui, hitchcock, encore.
Ici Marnie est retrouvée inconsciente dans la piscine du bateau à bord duquel elle et son mari sont en croisière:

Mark Rutland: Well why didn't you jump over the side?
Marnie Edgar: The idea was to kill myself, not feed the damn fish.

Dans le film, Marnie est une femme froide, névrosée, qui fait preuve d'un certain humour désespéré (mais juste). Son pendant brune (puisque c'est le fil rouge de cette série d'articles) est l'espiègle Lil Mainwaring (Diane Baker).


Pas de printemps pour Marnie, Alfred Hitchcock (1964)

jeudi 27 janvier 2011

Quand le passé remonte


Bertrand Betsch présentait hier au Pop In quelques une de ses nouvelles chansons, à paraître dans un album courant 2011. De très beaux textes, qui seront sans doute mieux mis en valeur en studio. A l'écoute de ce concert, j'ai réalisé combien les synthés cheap et autre mélodicas importaient dans sa musique : la configuration "guitare acoustique simple" ne sied en effet pas à tous ses morceaux. Il y aura bien sûr eu beaucoup de chouettes moments, que ce soit parmi les inédits, les morceaux connus ("pas de bras, pas de chocolat", "ne sachant pas", "les vents contraires", "les rendez-vous manqués", "passer sous le métro"...) ou les reprises (André Herman Düne!).



Bref, vivement l'album, dont les paroles promettent encore de remplir de belles pages de ce blog!

mercredi 26 janvier 2011

That must've been terrible (Brune/Blonde, part.3)

Je n'avais guère dû voir de films d'Hitchcock en VO, car je n'avais pas réalisé jusqu'alors à quel point ils étaient parsemés de fines touches humoristiques.

Si hitchcock a disparu des écrans du Vème arrondissement, c'est que la Cinémathèque est en pleine retrospective de son oeuvre.

Ainsi, j'ai pu voir samedi "le Grand Alibi" (Stage Fright), feat. Marlene Dietrich en femme fatale, froide et manipulatrice, et la pétillante Jane Wyman, fraiche, spontanée, drôle, futée, prototype de la femme libérée.



Si le scénario tourne autour d'un crime commis à peine avant que le film ne commence, on a malgré tout souvent le sourire aux lèvres: Certains moments relèveraient presque de la comédie romantique!

Allez, une petite balgounette avant de se quitter
(et de vous parler tantôt de Marnie)

Wilfred 'Ordinary' Smith: I once had a cousin who had an ulcer and an extremely funny face, both at the same time. Everybody laughed at him when he was telling his symptoms. His name was Jim.
Eve Gill: That must've been terrible!
Wilfred 'Ordinary' Smith: Oh, I don't know, Jim is quite a common name.

lol?

le grand Alibi, Alfred Hitchcock (1950)

Brune / Blonde (part.1)
Brune / Blonde (part.2)

mardi 25 janvier 2011

the Mess we Made

Le dernier volume de Top Tape est en ligne ! C'est ici.

Pour une meilleure réactivité, je vous encourage d'ailleurs à vous abonner au podcast sur le site de Radio Campus Paris, ou à consulter directement le site.

Il y a d'ailleurs depuis peu une page qui recense tous les précédents volumes (en plus de celle que j'alimente manuellement ici même, naturellement, cf. onglet Top Tape)



Pour revenir à ce volume, donc, plein de plein de trucs, mais surtout une face B consacrée à Third Eye Foundation, et à son dernier album à gagner.
(ça vaut le coup).

Pour les curieux, je tâcherai de revenir bientôt dans ces colonnes sur l'artwork de ses pochettes.

dimanche 23 janvier 2011

Album Cover of the Week


Disponible en CD le 15 février, en vinyle le 1er mars.
Il s'agit de versions retravaillées à partir du matériau sonore initial (celui à partir duquel a été créée la bande originale du film).

Un film que, décidément, il faut que je voie!

Sonic Youth - Simon Werner a Disparu [SYR9]
(SYR, 2011)

Simon Werner a disparu, Fabrice Gobert (2010)

samedi 22 janvier 2011

tilt !

S'il vous arrive régulièrement de consulter des blogs visuels ou de photographie, vous connaissez certainement l'effet dit "tilt shift"; Via objectif spécifique ou traitement Photoshop, il permet entre autre de donner un aspect de maquette miniature à une scène, vue de dessus. C'est en particulier le peu de profondeur de champs qui donne cette illusion.

Quelques exemples:





Ca marche aussi en vidéo (tournées en stop motion)
cf. "Soldats de plomb", ou encore le très chouette calendrier Uniqlo

Rien de nouveau.

En revanche, jusqu'alors, personne n'avait eu l'idée d'appliquer cet effet à des peintures.
C'est ce qu'a fait un jeune étudiante canadienne en 3ème d'Ecole d'Art.
Et il paraît que c'est avec les peintures de Van Gogh que ca marche le mieux.

Deux exemples pour en juger, et la galerie complète, ici:
http://www.artcyclopedia.com/hot/tilt-shift-van-gogh.htm




Idée à creuser...
le rendu est tout de même meilleur sur les photos.

Vincent VanGogh -
La vigne rouge [détail], 1888
La nuit étoilée [détail], 1889

(via Ecrans.fr)

jeudi 20 janvier 2011

Evil don't look like anything

Puisque je mentionnais précédemment le morceau "Westfall" d'Okkervil River, en voici les paroles. C'est en les lisant la première fois qu'il m'a semblé que Will Sheff devait apprécier Dostoievski... ce qu'il avait pu me confirmer ultérieurement, lors d'une interview.

I'm surrounded, each doorway covered by at least twenty men. And they're going to take me and throw me in prison. I ain't coming back again. When I was younger, handsomer and stronger, I felt like I could do anything. But all of these people making all these faces didn't seem like my kith and kin. Colin Kincaid from the twelfth grade, I guess you could say he was my best friend. He lived in a big tall house out on Westfall where we would hide when the rain rolled in. We went out one night and took a flashlight, out with these two girls Colin knew from Kenwood Christian. One was named Laurie, that's what the story said next week in the Guardian. And when I killed her it was so easy that I wanted to kill her again. I got down on both of my knees and she ain't coming back again. Now, with all these cameras focused on my face, you'd think they could see it through my skin. They're looking for evil, thinking they can trace it, but evil don't look like anything.

Okkervil River - Westfall
Don't fall in love with everyone you see (Jagjaguwar, 2001)

mercredi 19 janvier 2011

Quelque part à Metz


le centre Pompidou, donc...
L'avantage est qu'il se situe à peine à 5 minutes à pied de la gare. Je l'ai visité le semaine dernière à la faveur d'un déplacement et d'un rendez-vous s'étant terminé relativement tôt.

mardi 18 janvier 2011

little things that get blown up



These days, relationships with neighbors can be... quite complicated. You know, little things that get blown up out of all proportion? You know what I mean?

the tenant, Roman Polanski (1976)

samedi 15 janvier 2011

Musique, Frissons et Dopamine


Voilà, le concert de Godspeed You Black Emperor est désormais derrière moi.
Un grand moment, qui aura duré près de 2h30.
Ne m'aura manqué que la proximité avec la scène, comme lorsque je les avais vus en 2002 et 2003.

Un concert qui aura suscité quelques frissons...
Or, c'est là désormais un phénomène bien compris:


Une étude scientifique canadienne a récemment établi la corrélation entre le plaisir que peut provoquer l'écoute de musique chez certains sujets, les frissons et la sécrétion de dopamine.

[La dopamine est une substance (plus exactement un neurotransmetteur) produite par le cerveau en situation de plaisir, comme par exemple lors d'un repas, ou de prise de drogue.]

L'étude montre que deux zones différentes du cerveau sont activées, selon que le pic émotionnel d'un morceau survient, ou est anticipé.


Voici l'abstract de l'article, paru dans Nature.

Music, an abstract stimulus, can arouse feelings of euphoria and craving, similar to tangible rewards that involve the striatal dopaminergic system. Using the neurochemical specificity of [11C]raclopride positron emission tomography scanning, combined with psychophysiological measures of autonomic nervous system activity, we found endogenous dopamine release in the striatum at peak emotional arousal during music listening. To examine the time course of dopamine release, we used functional magnetic resonance imaging with the same stimuli and listeners, and found a functional dissociation: the caudate was more involved during the anticipation and the nucleus accumbens was more involved during the experience of peak emotional responses to music. These results indicate that intense pleasure in response to music can lead to dopamine release in the striatal system. Notably, the anticipation of an abstract reward can result in dopamine release in an anatomical pathway distinct from that associated with the peak pleasure itself. Our results help to explain why music is of such high value across all human societies.

L'article se termine par cet élargissement :

Dopamine is pivotal for establishing and maintaining behavior. If music-induced emotional states can lead to dopamine release, as our findings indicate, it may begin to explain why musical experiences are so valued. These results further speak to why music can be effectively used in rituals, marketing or film to manipulate hedonic states. Our findings provide neurochemical evidence that intense emotional responses to music involve ancient reward circuitry and serve as a starting point for more detailed investigations of the biological substrates that underlie abstract forms of pleasure.

Pour les curieux, les nostalgiques de la rigueur scientifique, ou ceux qui veulent tout simplement se confronter à de la littérature scientifique en bonne et due forme, l'étude complète est disponible au format pdf, et téléchargeable ici.


Cas pratiques :
Le concert de Godspeed You Black Emperor, hier, à la Villette
(et l'album "lift your skinny fists like antennas to heaven")

un concert de RIEN
- "the war criminal raises and speaks" ou "Westfall" d'Okkervil River

et encore :
Cat Power, Moonshiner
Subtle, She
Sole, Stupid things implode on themselves
Will Oldham, Same love that makes me laugh,
ou there's no-one what will take care of you
James, Ring the Bells

D'autres exemples à partager?

jeudi 13 janvier 2011

Jamais rien de tel n'avait existé au monde

Court extrait d'une de mes lectures de vacances,
L'image de Pierre, de Dino Buzzati.

Un roman que je ne connaissais pas, bien qu'étant assez fan de tout ce qu'a écrit ce romancier / nouvelliste.
Buzzati est le champion pour narrer des vies articulées autour d'un but qui se révêle être vain (Le désert des tartares, Un amour, le K...), ou des nouvelles un brin fantastique.
Dans ces dernières, ce qui fonctionne, c'est qu'on ne sait jamais vraiment le fin mot de l'histoire, seul subsiste un goût d'étrangeté.

La quatrième de couverture annonce un roman de Science Fiction se déroulant en 1972 (!) : Ca commence comme du Buzzati meets Kafka, dans la mesure où le physicien Ermanno Ismani se voit proposer par le ministère de la Défense de passer deux ans de sa vie dans une forteresse afin de mener à bien un projet de recherche, au sujet duquel aucun interlocuteur, fût-il haut placé, ne connait la moindre chose.

C'aurait été un Buzzati normal, on n'aurait jamais vraiment su de tout le roman de quoi il retournait... sauf que là, on le découvre peu à peu à partir de la moitié du livre.
Par cet extrait, je me contente ici de faire du teasing.

J'adjoins aussi le texte en version originale, à l'attention de mes lect(eurs/trices) italophones... je les avertis malgré tout que je suis bien incapable de détecter tout éventuelle coquille.
Je concède même témoigner une certaine méfiance envers l'unique pdf source que j'ai déniché sur internet.



- Et ça? demanda Elisa Ismani.
- Ca quoi? fit Strobele.
- Vous n'entendez pas?
La faible voix s'était tue soudain.

Désormais, partout dans l'immense établissement régnait de nouveau le silence. Mais était-ce le silence?

Certes une oreille distraite n'entendait rien. Mais, pour peu qu'on y prêtât attention, une infime résonance semblaît naître du silence lui-même. Comme si de toutes les parcelles de cette machinerie, de partout à la fois dans l'immensité de cette vallée d'enfer, vibrait, bruissait, jaillissait la vie. Lentement un mélodieux murmure s'emparait des oreilles étonnées, mais si faible, si ténu, tellement inconsistant qu'on pouvait douter même de son existence. Une immense et lente respiration, une vague roulant dans l'océan, puis venant s'éteindre et mourir près des falaises en un joyeux clapotis. Ou bien ce n'était que le vent, l'air, le ciel en mouvement, car jamais rien qui ne fût à la fois précipice et forteresse, labyrinthe, forêts et château, avec tant et tant de détours, tant et tant de formes, pour accueillir des bruits jusqu'alors inconnus, non, jamais rien de tel n'avait existé au monde.

L'image de Pierre, Dino Buzzati (1961)


- E questo?, chiese Elisa Ismani.
- Questo cosa?, fece Strobele.
- Non sentite?
La sottile voce era all’impoviso dileguata.

Ora, sulla concavità dello stabilimento sterminato, ristagnava di nuovo il
silenzio. Ma era silenzio?

Dapprima, a un distratto ascolto, non si percepiva niente. Poi, a poco a poco, dal silenzio stesso usciva una impalpabile risonanza. Era come se dall’intero complesso della macchina, dalla vastità totale dell’apocalittico vallone, scaturisse un brusio di vita, vibrazione delle profondità, irraggiamento indefinibile. Lentamente, nelle attonite orecchie, si formava un rombo melodioso di una corposità così tenue che si restava in dubbio se fosse vero o suggestione. Forse un respiro immenso che saliva e scendeva lentamente, sovrana onda di oceano, che ogni tanto si spegneva con rimescolii gioiosi nelle cavità delle lisce scogliere. O forse era soltanto il vento, l’aria, il movimento dell’atmosfera, perché mai era esistita al mondo cosa simile che era insieme rupe, fortilizio, labirinto, castello, foresta e le cui innumerevoli insenature di innumerevoli forme si prestavano a mai udite risonanze.

mardi 11 janvier 2011

Ce serait ça la sagesse



Suite du cycle Godard, avec Masculin / Féminin, qui pour l'heure, et à mon sens, rejoint sur le podium "Le Mépris" et "A bout de souffle".

Ce film contient de nombreuses scènes et discussions mémorables.
Peu se prêtent à la retranscription.

Parfois, des regards suffisent.









"La sagesse, ça serait si on pouvait vraiment voir la vie,
vraiment voir. Ca serait ça la sagesse."


Masculin Féminin : 15 faits précis, JL Godard (1966)

dimanche 9 janvier 2011

Je m'enfuis de la nuit tourmentée

Avant de lire le deuxième Tome de l'intégrale de Lovecraft, j'ignorais qu'il avait également écrit des poèmes fantastiques. Plus de deux cents.

Faut-il présenter Lovecraft? Pour en avoir parlé autour de moi, j'ai l'impression que oui. Je cite la préface :

Howard Phillips Lovecraft (1890 - 1937)... sans nul doute le plus grand auteur fantastique de ce siècle, remarquable tant par sa vision et sa conception uniques du fantastique que par sa création d'une mythologie et d'une cosmologie originales, d'un univers pratiquement autonome [...]

J'ajoute que le rêve joue un rôle important dans ses récits, et qu'il est également moteur de création, dans la mesure où l'écrivain se souvient de ses songes, et les poursuit en les couchant sur le papier. Telle nouvelle aura été "commencée alors qu'[il] n'étai[t] pas encore complètement réveillé".

Sur ce thème, et pour ceux d'entre vous qui n'auraient jamais lu de "poème fantastique", voici l'un de ceux que j'ai relevés.
(malheureusement sans parvenir à trouver la VO sur internet)


Je scrute tes traits, calmes et blancs
Sous la lumière de la bougie,
Tes paupières frangées de noir ; derrière leur écran
Il y a des yeux qui ne voient pas les domaines de cette Terre.

Je te regarde et j'aimerais savoir
Sur quels sentiers t'entraînent tes rêves,
Les royaumes fantomatiques que tu contemples
Avec des yeux fermés au monde et à moi-même.

Car moi aussi j'ai contemplé dans mon sommeil
Des choses qui se sont presque effacées de ma mémoire,
Et le souvenir vague me pousse à épier de nouveau
Les scènes se déroulant devant tes yeux.

Moi aussi j'ai connu les cimes de Thok ;
Les vallons de Pnath, où s'attroupent des formes nébuleuses ;
Les caveaux de Zin... et je sais très bien
Pourquoi la lueur de cette bougie t'est nécessaire.

Mais qu'est-ce qui se glisse furtivement
Sur ton visage et tes lèvres barbues ?
Quelle peur affole ton esprit et ton coeur,
Pourquoi ces gouttes de sueur perlant à ton front?

D'anciennes visions s'éveillent... tes yeux s'ouvrent
Où brillent sombrement les nuées d'autres cieux,
Et comme pour ne pas voir un spectacle démoniaque
Je m'enfuis de la nuit tourmentée.


HP Lovecraft, A un rêveur (1920)
Rembrandt, Paysage au Château (1640)

samedi 8 janvier 2011

Zone de montagne (5)

Me voici rentré de vacances à la neige. Chaque année, elles sont l'occasion d'ajouter un article à la série intitulée "Zone de Montagne".

Pour rappel, si je conserve ce titre parfaitement plat, c'est que je reprends une inscription figurant sur un panneau photographiée ici, au sommet d'une montagne, dans les hauteurs de Vars.

Cette fois-ci, c'est de la Vallée Verte que je reviens, càd des Alpes situées sous Thonon. Forcément, on y est amené à surplomber le lac de Genève.


Cette année, les conditions étaient telles qu'il y avait suffisamment de neige pour que tout soit blanc, du sol à la cîme des arbres, et la neige de nature telle qu'on puisse la fouler sans raquette, conditions parfaites pour de belles randonnées d'hiver (et de vives descentes dans la poudreuse à travers bois).



Chaque matin, le brouillard givrant se chargeait de certir un peu plus finement le gainage de la moindre brindille.



vendredi 7 janvier 2011

She haunts my dreams

Premier article Crossed Covers de l'année 2011... en réalité, je l'avais amorcé en Novembre dernier dans un appel à contribution. Il semble cependant que le sujet des fleurs vous avait nettement plus inspiré
(cf. La promesse des fleurs, Part.1)

Dans cette série, ma pochette préférée reste tout de même celle que je publiais alors, à savoir celle du premier album des Tindersticks



J'ai beau scruter le livret de l'album, je ne parviens à déterminer la provenance de cette illustration. Si quelqu'un sait, qu'il n'hésite pas à partager l'info !

Avec tout autant de classe, il y a aussi Spain (à droite)

[Edit:]

et bien sûr, Runaway de Kanye West.


Tout le clip est très chouette, en témoignent ces captures d'écran...





Vu le nombre de peintures réalisées sur ce sujet, nul doute que Degas était également sensible à la grâce des danseuses classiques en général, et à leur port de tête en particulier.



Quelques collages d'Agnes Montgomery, pour continuer... C'est notamment elle qui a designé la très belle pochette du Personal Pitch de Panda Bear.
Dans la thématique du jour, il y a la pochette du single Bro's :



Je conclus par Ray Lamontagne (soumis par JMG), et des pochettes vintage comme on pourrait en trouver des caisses.



Vous avez de la chance, vous êtes dispensés de Mickael Jackson, ou de Madonna en juste-au-corps. Hormis ça, vos compléments sont bienvenus !

Tindersticks, s/t (this way up, 1993)
Dag fo Dag, Boo (Snavely Construction, 2010)
Spain, She haunts my dreams (Restless, 1999)
Howe Gelb & Band of Gypsies, Alegrias (Fire, 2011)
Robin Guthrie, Emeralds (Darla, 2011)
Kanye West, Runaway (Roc-a-fella, 2010)
Edgar Degas, Danseuses à la barre (1880)
Panda Bear, Bro's (Fat Cat, 2007)
[...]
the Kinks, Come Dancing (Arista, 1982)
[...]
Ray Lamontagne, Trouble (WEA, 2006)

mardi 4 janvier 2011

Notre histoire quotidienne commune

J'ai pas l'air, mais je suis en vacances.
Mais je pense à vous, qui reprenez péniblement le travail ou les cours.

Aussi, afin de vous aérer l'esprit, vous presenté-je ces quelques clichés de Depardon, à voir, en grand, jusqu'au 9 Janvier à la BNF dans le cadre de l'exposition "La France de Depardon".




Big up à tous ceux qui auront reconnu Champagnole !

« La France de Raymond Depardon »
© Raymond Depardon / Magnum photos / CNAP